Noël approche à grands pas, c’est donc le moment de vous partager une sélection d’ouvrages que j’ai adorés, à mettre au pied de votre sapin !
Albums
Heidi, de Jeanne Willis, d’après l’histoire de Johanna Spyri (texte), Briony May Smith (illustrations) et Vanessa Rubio-Barreau (traduction).
Heidi, une petite fille de 5 ans, est emmenée un jour par sa tante chez son grand-père, au cœur des montagnes suisses. Pas le moins du monde effrayée par le vieil homme bourru, Heidi va très vite se faire à sa nouvelle vie, dormant dans le foin et accompagnant Peter, son nouvel ami, faire paître les chèvres dans les hauteurs. Qui ne connaît pas l’histoire d’Heidi ? Les éditions Gallimard Jeunesse nous proposent, avec ce magnifique album, de (re)découvrir l’histoire de cette célèbre petite fille. J’ai adoré me plonger dans les planches de cet ouvrage, toutes plus colorées et douces les unes que les autres. Se concentrant sur les principales actions du roman, le texte est ici de beaucoup allégé mais retransmet les points les plus importants de l’histoire. Comme toujours, j’ai été très touchée par l’histoire d’Heidi, par sa relation unique avec son grand-père, avec Peter, avec la grand-mère de ce dernier. J’ai été émue par son attachement pour les montagnes, par la vie simple qu’elle mène, par son amour pour la nature et la liberté.
Gallimard Jeunesse, 17,50 €
Chronique complète ici.
Pluche, la chatte de la sorcière, de Jérôme Camil (texte et illustrations).
Pluche est la chatte de la dernière sorcière encore en liberté de Brocéliande. Lorsqu’une potion lui tombe malencontreusement sur la tête et la transforme en crapaud, c’est le début pour elle d’une aventure qui la mènera à la rencontre d’Arthur, Lancelot et Merlin. Nous faisons ici la rencontre de Pluche, une petite chatte noire vivant chez la dernière sorcière qui n’a pas encore été capturée par Merlin, en plein milieu de la forêt de Brocéliande. L’histoire est pleine d’humour, que ce soit du côté du texte ou des illustrations, qui pourra amuser tant les enfants que les adultes. J’ai passé un super moment avec cet album aux couleurs chaudes et aux pages accueillantes et j’ai adoré suivre Pluche dans sa drôle d’aventure !
Alice Jeunesse, 15 €
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Bandes dessinées
Au chant des grenouilles, de Barbara Canepa et Anaïs Halard (scénario) et Florent Sacré (dessins).
Un petit groupe d’ami⸳es se lance un jour dans un concours : confectionner un gâteau en réunissant des ingrédients bien particuliers. Une course contre la montre où chacun·e peut apporter ses savoirs et ses talents. Au chant des grenouilles est une bande dessinée absolument magnifique, en témoignent les planches colorées et enchanteresses qui la composent. On y fait la rencontre de petits êtres anthropomorphiques, où plusieurs familles d’animaux se côtoient paisiblement. L’histoire en elle-même n’est pas révolutionnaire, mais nous permet de passer un moment divertissant et captivant dans un univers champêtre. De plus, sont insérées entre les planches des pages ludiques et pédagogiques, proposant des recettes ou informations sur diverses espèces de plantes ou d’animaux. Un ajout définitivement très intéressant qui apporte de la profondeur à cette petite fable écologique !
Oxymore, 14,95 €
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Romans
Charlotte in love, d’Éléonore Desclée.
Jeanne a 17 ans et voue une passion sans limite à Jane Eyre. Lorsqu’elle doit choisir une œuvre pour un projet en français, c’est sans hésitation qu’elle se tourne vers l’œuvre de Charlotte Brontë. Seulement, son professeur lui impose de travailler en binôme avec Alec, qui est loin d’être emballé par le projet. Le duo va néanmoins apprendre à travailler ensemble et Jeanne va partir à la découverte de la vie de Charlotte Brontë, tout en en apprenant davantage sur elle-même. Charlotte in love est une véritable ode à la littérature, et plus particulièrement à l’œuvre et à la vie de la famille Brontë. C’est avec beaucoup de douceur et de poésie qu’Éléonore Desclée nous entraîne dans le petit monde de Jeanne, une jeune fille réservée et discrète, passionnée par l’histoire de Jane Eyre. Au-delà de cet aspect très littéraire et scolaire, Charlotte in love est aussi un roman très fort sur l’adolescence, l’apprentissage et la découverte de soi. Jeanne est une jeune femme timide qui peine à s’ouvrir aux autres, et sa coopération forcée avec Alec va lui ouvrir des portes dont elle ne soupçonnait pas l’existence.
Alice Jeunesse, 16 €
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Brussailes, d’Éléonore Devillepoix.
À Brussailes, les oiseaux s’affolent : depuis quelque temps, les œufs de toutes les espèces disparaissent des nids. Les principales suspectes sont les perruches, installées depuis peu en ville et peu appréciées de leurs congénères. Sont alors recrutés trois oiseaux pour mener l’enquête : Sept, une corneille sage, Chantperdu, un rouge-gorge ambitieux, et enfin Jaboterne, un pigeon pas bien courageux. Il n’y a pas beaucoup de romans dont les protagonistes sont des oiseaux. Pourtant, c’est ce que nous propose Éléonore Devillepoix avec Brussailes. Un sujet surprenant et pourtant étonnamment efficace. L’autrice est parvenue à recréer notre monde du point de vue des oiseaux, avec humour et sarcasme, proposant par la même occasion une critique sensible de notre société moderne. L’intrigue prend la forme d’une enquête, mais l’histoire en elle-même est bien plus que cela. On observe trois oiseaux que tout oppose se rapprocher, apprendre à travailler ensemble, à utiliser les forces de chacun·e, et c’est vraiment génial ! Je ne me suis pas ennuyée une seule seconde et j’ai d’ailleurs beaucoup ri durant ma lecture !
Le Livre de Poche Jeunesse, 7,90 €
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Before we kissed, de Sarah Everett et Laurence Bouvard (traduction).
Jessie a passé presque tous les moments importants de sa vie dans la famille de son meilleur ami, Rowan. Aussi, lorsqu’elle apprend que la mère de ce dernier est atteinte d’un cancer, c’est tout son monde qui bascule. Pire encore, un drame survient, l’éloignant définitivement de cette famille d’adoption jusqu’à ce que Luke, le frère de Rowan, réapparaisse soudainement dans sa vie, avec une requête très spéciale. Il demande à Jessie de se faire passer pour sa petite amie, afin de rendre sa mère, qui perd peu à peu son combat contre la maladie, heureuse. L’histoire de Jessie m’a beaucoup émue, car elle aborde de nombreux sujets de la vie quotidienne, positifs comme plus négatifs. Impossible de ne pas s’attacher aux personnages : Jessie est une jeune femme ordinaire à laquelle on s’identifie facilement. C’est un roman qui parle de maladie mentale et physique, de décès, de soins palliatifs, d’estime de soi et de culpabilité. Mais c’est aussi un récit sur l’amour, l’amitié, la famille et la résilience. La plume de l’autrice nous entraîne sans peine dans son histoire, aux côtés de ses personnages, et permet une lecture aussi fluide qu’addictive. C’est un magnifique roman, qui transmet des messages forts et émouvants et qui gagne à être lu !
Bayard Jeunesse, 18,90 €
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Ono, d’Hélène Cica.
Depuis un tragique évènement ayant plongé sa mère dans le coma et transformé son père en ogre, Ono tente tant bien que mal de survivre. Traitée en paria par les autres villageois·es, la jeune fille se console avec la compagnie des plantes, elle qui a le pouvoir de leur parler. Mais sa vie bascule une nouvelle fois le jour où elle fait la rencontre d’un homme, transformé en poisson, qui l’entraîne avec lui dans une quête qui pourrait bien sauver sa famille, mais également l’avenir du monde tout entier. Ono est une véritable pépite de fantasy jeunesse ! On y retrouve tout ce qui fait un bon roman du genre : une intrigue captivante, des personnages attachants et un système de magie original ! Impossible de s’ennuyer durant cette lecture, qui saura séduire tant les jeunes lecteur⸳rices à partir d’une dizaine d’années qu’un public plus âgé. Je crois que ce que j’ai préféré dans cette histoire, c’est qu’aucun des personnages n’est parfaitement noir ou blanc, comme cela a tendance à être le cas dans certains romans de fantasy. Au contraire, ils explorent toute une palette de gris que j’ai trouvé fascinante et qui apporte un véritable plus au récit. Concernant l’univers et le système de magie, l’autrice a vraiment pris le temps de les construire et de les approfondir, de telle manière que l’on est vite immergé·e et que chaque page nous réserve une nouvelle surprise et de nouvelles découvertes.
Flammarion Jeunesse, 16,90 €
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« Ma chère Juliet… », de Justine Buhl.
Alexandra fait sa rentrée à l’internat de Charleston pour une année transitoire entre le lycée et l’université consacrée à l’art. Au détour d’une bibliothèque, elle trouve, dissimulé entre deux ouvrages, un journal. Au fil de sa lecture, Alexandra fait la rencontre de son auteur, un jeune homme, Roméo, qui confie ses pensées les plus intimes à une amie fictive, une certaine Juliet. Bientôt, elle s’attache à cette âme torturée. Pourtant, lorsqu’elle fait la rencontre de Roméo en chair et en os, Alexandra a la sensation de se retrouver face à un inconnu. Saura-t-elle percer sa carapace et faire revenir le Roméo du journal ? Justine Buhl est une autrice qu’il faudra suivre attentivement, car ce premier roman publié est déjà excellent ! Non contente de nous conter son récit d’une plume douce et poétique, elle nous entraîne dans une histoire où l’art, et plus particulièrement la littérature, règne en maître. S’inspirant de l’ambiance « dark academia », elle met en scène un internat qui donne la chance à de jeunes étudiant·es d’explorer leur âme d’artiste et de choisir de manière plus consciencieuse et affirmée leur futur domaine d’étude. Le tout dans un décor digne des plus beaux films, où les statues antiques rencontrent les auteur·rices modernes. De plus, elle parvient à construire des personnages uniques, réellement différents de ceux que l’on peut souvent croiser lors de nos lectures.
Hachette Romans, 19 €
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Prospérine Virgule-Point et la phrase sans fin, de Laure Dargelos.
Demi-Mot est un village ordinaire… ou presque. Il a été construit en bordure du Texte. Ses habitant⸳es consacrent leurs journées à astiquer et polir les lettres, entretiennent les milliers de caractères qui permettent à leur histoire de survivre. Prospérine Virgule-Point vient d’une famille qui a consacré sa vie au Texte, mais elle ne souhaite rien d’autre que d’être fleuriste. Elle préfère aux mots et aux lettres les plantes et les fleurs, desquelles elle prend grand soin. Un jour, elle trouve un cadavre dans l’arrière-cour de sa boutique, accompagné d’un étrange message. Prospérine, accompagnée d’un jeune homme venu de la ville, est déterminée à résoudre le mystère de ce meurtre, qui pourrait bien être lié au Texte et à la mystérieuse phrase sans fin, une phrase inachevée par l’autrice du texte fondateur de leur village… Nous nous retrouvons plongé⸳es dans un monde parallèle au nôtre, où des individus vivent et travaillent sans relâche pour prendre soin de nos écrits. Chaque texte, chaque histoire, chaque lettre un jour écrite se retrouvent dans leur monde, et les habitant⸳es prennent soin de chacun des caractères qui les composent afin de nous permettre de continuer à en profiter. Tout dans leur vie tourne autour des mots et des lettres. Les familles portent des noms tels que Point-Virgule, Virgule-Point, Tréma, Guillemets… Leur façon même de s’exprimer dépend souvent de leur identité. Une fois le roman commencé, il est aisé de s’y plonger, de comprendre son univers, d’en faire partie. Le tout est tellement original et inédit que les amoureux⸳ses des lettres ne pourront que s’y retrouver.
Le Livre de Poche Jeunesse, 6,90 €
Chronique complète ici.
Betty et sa bande — Le fantôme de Rainbow Lake, de Laura Lee Hope et Mireille Pierre (traduction).
Lorsque l’oncle de Betty lui offre un bateau à moteur, cette dernière décide d’emmener ses amies en croisière à Rainbow Lake. Les jeunes filles sont bien parties pour passer un été inoubliable, mais c’est sans compter sur les mystères qui s’accumulent. Non seulement Prince, le cheval de Grace, a disparu, mais il semblerait également qu’un fantôme hante l’une des destinations prévues par les adolescentes. Parviendront-elles à résoudre ces énigmes ? J’adore la collection des Vintage Sisters. Je trouve ça absolument génial de découvrir des textes qui datent de plus d’un siècle et sont pourtant extrêmement modernes dans leurs idées. On fait la rencontre de filles fortes et indépendantes, qui savent qu’elles valent mieux que ce qu’on leur a toujours dit et sont bien décidées à le prouver ! Le roman a beau être assez court, il regorge d’action et ne nous laisse pas le temps de nous ennuyer !
Novel, 12,90 €
Chronique complète ici.
Dis-moi que la vie est belle, de Barry Jonsberg et Faustina Fiore (traduction).
Depuis le divorce de ses parents, Cate passe un week-end sur deux chez son père. Elle a appris à aimer cette vie partagée entre ses parents et sa meilleure amie Élise. Mais tout bascule lorsque Sam, son beau-père, accepte un poste à Londres. La mère de Cate est décidée à le suivre, mais elle veut également que la jeune fille les accompagne. Mais Cate n’est pas prête à abandonner sa vie en Australie et encore moins son père et sa meilleure amie. Il est difficile de parler de ce roman, tant il est profond et complexe. Il aborde tant de thèmes aussi importants que nécessaires ! Certains touchent à l’adolescence, mais la majorité d’entre eux parle simplement de la vie et du simple fait d’exister, d’affronter la réalité et d’évoluer dans un monde en constant changement. L’héroïne se questionne sur le contrôle qu’elle a sur sa vie et va se battre pour imposer son choix. Si cela crée des conflits avec et entre ses parents, la communication reste la clef de ce récit et permet, sinon d’éviter les blessures, une honnêteté sans faille. Dis-moi que la vie est belle est un roman profond et magnifique, beau et triste, joyeux, drôle, poétique et déchirant.
Flammarion Jeunesse, 18,90 €
Chronique complète ici.
La dernière fée des sables, d’Edith Nesbit et Amélie Sarn (traduction).
Cyril, Anthéa, Robert, Jane et Biquette viennent d’emménager dans une nouvelle maison et décident, lors d’une longue après-midi d’ennui, d’aller explorer la sablière près de chez elleux. Là-bas, iels font la rencontre surprenante… d’une fée ! Celle-ci leur révèle qu’elle est capable d’exaucer les vœux et les enfants n’hésitent pas une seconde à profiter de cette chance. Mais comment savoir si leurs vœux sont les bons ? Pourquoi ont-ils toujours tendance à tourner à la catastrophe ? C’est une véritable histoire d’aventure pour enfants, aussi passionnante que prenante et surtout intemporelle. Cyril, Anthéa, Robert, Jane et Biquette sont des personnages très attachants. J’ai beaucoup aimé la façon dont est construit le récit, avec cette pointe de fantastique qui apparaît dans un monde tout ce qu’il y a de plus réel. Le rythme également est très entraînant, ce qui permet une lecture fluide et rapide, sans moments de flottement. La dernière fée des sables est une très belle découverte qui saura, j’en suis sûre, faire le bonheur des jeunes lecteur⸳rices en quête de magie et d’aventure !
Novel, 15,90 €
Chronique complète ici.
Les enfants du chemin de fer, d’Edith Nesbit et Amélie Sarn (traduction).
Quand leur père disparaît subitement, Roberta, Peter et Phyllis doivent quitter leur vie confortable à Londres pour aller s’installer dans un petit cottage à la campagne. Désormais pauvres et ne pouvant plus se rendre à l’école, les enfants cherchent de nouvelles occupations et tombent bientôt sur la gare voisine, où ils vont se lier d’amitié avec le porteur et le chef de gare. Alors que les jours passent et que l’absence de leur père se fait de plus en plus pesante, Roberta, Peter et Phyllis font la rencontre d’un mystérieux inconnu qui pourrait bien détenir les réponses à leurs questions… L’autrice parvient toujours à construire des histoires captivantes, tant pour les enfants à qui elle s’adresse que pour les plus grand·es qui, comme moi, souhaitent découvrir un peu plus la plume de cette écrivaine. Une fois le roman commencé, impossible pour moi de m’arrêter tant la plume est addictive et le récit passionnant. S’il y a quelque chose que j’apprécie particulièrement chez Edith Nesbit, c’est sa capacité à créer des personnages attachants et terriblement réalistes. De plus, la place importante accordée à la famille, et notamment à la relation des enfants avec leur mère, est particulièrement touchante et m’a beaucoup émue ! Les enfants du chemin de fer est un roman idéal pour les jeunes lecteur·rices, aussi instructif que captivant, qui saura, je le sais, également séduire un public plus âgé !
Novel, 15,90 €
Chronique complète ici.
Pleurer pour un rien c’est déjà beaucoup, de Chloé Lume.
Adèle est une adolescente ordinaire. Elle a une famille plus ou moins présente, une meilleure amie, un amoureux. Un jour, Adèle voit deux traits apparaître sur le test qu’elle vient de faire. Alors, sa vie bascule. Du jour au lendemain, elle voit ses certitudes basculer, ses projets d’avenir remis en question. Car l’adolescente est enceinte et ne sait pas quoi faire. Garder le bébé ? Avorter ? À qui le dire et comment ? Autant de questions qu’elle va devoir affronter sans y être préparée. Dès les premières pages, l’autrice nous entraîne dans le tourbillon de la vie de son héroïne. Avec une plume à la fois directe et imagée, poétique et crue, elle nous plonge au cœur du tourment d’Adèle. Il est facile de s’y identifier, tant elle est ordinaire. Alternant vers libres et prose, l’autrice nous offre un récit aussi émouvant qu’il est difficile, aussi beau qu’il est violent, aussi joyeux qu’il est triste. C’est une ode aux femmes, une ode à la vie, mais surtout une ode à la liberté. Mais au-delà de cette question de l’avortement, c’est également un roman plein d’amour adressé aux femmes. Adèle est à la frontière entre l’adolescence et l’âge adulte. J’ai trouvé cela particulièrement beau à lire, et plus encore, important. Car au-delà de la beauté du texte en lui-même, avec sa forme si spécifique, le message adressé aux jeunes filles et femmes d’aujourd’hui est nécessaire.
Sarbacane, 17 €
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Stitch, de Pádraig Kenny et Camille Cosson (traduction).
Stitch a toujours vécu reclus dans un château dissimulé au fond des bois, avec pour seule compagnie un certain professeur et Henry, son meilleur ami. Mais sa vie bascule du jour au lendemain lorsque le neveu du professeur débarque sans prévenir et menace de chambouler leur vie à jamais. Car Stitch, tout comme Henry, est différent. Et ça, le monde n’est pas encore prêt à l’accepter. Si l’histoire de Frankenstein est bien connue et a déjà été reprise et réinterprétée de nombreuses fois, Pádraig Kenny a su y apporter un nouveau vent de fraîcheur et, surtout, l’adapter à un jeune public. Alors même que le monde semble le haïr à cause de sa simple apparence, Stitch, lui, se met à la place des autres, fait preuve de bonté et de gentillesse. Sa naïveté est compensée par sa soif d’apprendre et par son intelligence, mais également par sa conviction que chaque être vivant est unique et mérite d’être traité avec respect, qu’importe son apparence. Stitch est un roman d’apprentissage et d’aventure magnifique, qui prône l’acceptation de soi et des autres, tout en revisitant de manière intelligente le mythe de Frankenstein.
Lumen, 15 €
Chronique complète ici.
Passionnée de lecture depuis toujours, j’adore découvrir de nouvelles histoires et de nouveaux univers. J’aime échanger autour de ma passion, parler pendant des heures du dernier roman que j’ai lu, réarranger sans cesse ma bibliothèque et me balader en brocante à la recherche de petites pépites.