Marjorie Béal est une illustratrice qu’on suit depuis un petit moment déjà. C’est donc avec une grande joie que nous la recevons aujourd’hui pour parler de son parcours. À la suite de l’interview vous pourrez tenter votre chance pour gagner le très beau Et toute la ville s’éveille. Ensuite c’est Muriel Zürcher qui vient nous livrer ses coups de cœur et coups de gueule. Bon mercredi à vous !
L’interview du mercredi : Marjorie Béal
Quel a été votre parcours ?
La phrase bateau, mais véridique « j’ai toujours dessiné, un énorme coup de foudre depuis mes 12 mois avec les crayons et les livres ».
Mais en terme de parcours artistique, je suis totalement autodidacte. J’ai obtenu un bac Littéraire section Arts plastiques, ensuite après un parcours à la fac et un Master II en droit public spécialité droit et politique de l’habitat, un concours d’attachée territoriale, j’ai embrassé une carrière dans la fonction publique. Je continuais le dessin et la peinture en parallèle, mais c’est la naissance chaotique de mes jumeaux en 2008, qui m’a fait prendre conscience et murir l’idée d’un changement de vie en travaillant sur des techniques variées. Et c’est mon arrivée sur Bordeaux en 2011 (ville porte bonheur) élément déclencheur, qui m’a permis de me poser et de prendre mon courage à deux mains pour démarcher et montrer réellement mon travail. Certains auteurs ont accroché en me proposant des projets, et des maisons d’éditions ont aimé.
Quelles étaient vos lectures d’enfant, d’adolescente ?
Chanceuse, j’ai grandi entourée de livres, et quand petite je réclamais un cadeau et bien c’était un livre. J’ai adoré l’encyclopédie Larousse dans la bibliothèque de mes parents, les livres de la bibliothèque rose et verte, les Fantômette, Le Club des Cinq, et la collection de J’aime Lire de ma cousine avec un énorme coup de foudre pour Tom Tom et Nana, des romans de Roald Dahl, de Suzie Morgenstern, Le Petit Nicolas de Goscinny et Sempé. Ensuite des romans, des tonnes de romans, des albums, des BD, je peux pas tout citer ça ferait vite catalogue.
Vous enchaînez les parutions et souvent dans des styles très différents, c’est par peur de vous lasser ?
J’essaye de trouver la technique qui servira au mieux l’histoire, et c’est aussi une façon en effet de ne pas me lasser.
Refusant l’ennui et étant curieuse, il est impossible de me cantonner à un seul domaine de prédilection, je refuse d’être enfermée dans des automatismes. Je suis pour la recherche constante et j’aime les surprises des rencontres, des histoires, qui font naître les envies de cheminer en terres inconnues.
Quelle technique utilisez-vous ?
Cela dépend de l’histoire qu’on me confie et l’humeur du jour.
Avec ces deux-là naissent des choses très variées dans le rendu graphique …
J’aime tous les médiums, c’est rare que je décide de n’utiliser qu’une seule technique. C’est souvent mixte, et même quand je choisis de réaliser numériquement les illustrations, il y a toujours une part de techniques traditionnelles, des bouts de dessin, peinture scannée, je bricole, je cuisine avec tous les ingrédients de mon labo.
Je tente de nouvelles choses, en combinant des matières, des effets.
Utilisant des pommes de terre « patatogravure », de l’encre de chine et des plumes, de la poudre de graphite, de l’acrylique, de la gouache, du découpage, des feutres à alcool, de l’aquarelle.
Et je modifie j’ajoute j’assemble avec l’aide de ma tablette graphique.
Parlez-nous de Et toute la ville s’éveille
C’est mon premier album aux éditions Balivernes, mais le 5ème avec Laurie Cohen, auteure avec qui j’aime travailler et discuter, au fil du temps et des projets, c’est même devenue une amie.
J’ai eu un gros coup de cœur quand Laurie ma proposé d’illustrer son texte, sa vision de la ville est un véritable hymne poétique. Les bruits, les odeurs, les actions. Ce que j’aime c’est l’idée de la ville personnifiée, vivante. C’est un vrai cadeau qu’elle m’a fait en me le confiant, un bonheur à illustrer tant par la variété des scènes, que par les sentiments qu’on peut exprimer.
Afin de servir au mieux l’histoire et traduire les images qui avaient défilé dans ma tête lors de la première lecture, j’ai opté pour du numérique, en intégrant mes textures scannées (peinture, crayons) et en choisissant des tons vifs pour recréer cette idée et sensation de dynamisme voulue par Laurie.
Au salon de Montreuil 2012, j’ai rencontré Pierre Crooks des éditions Balivernes, il m’a accordé du temps afin de lui montrer notre projet. L’ayant apprécié, il nous a invité à lui envoyer l’intégralité du projet, pour enfin avoir la joie de l’annonce de sa publication future chez eux, une semaine après.
Et nous sommes plus que ravies, cette maison est charmante et l’objet–livre à été sublimé, (couverture mate, quelques touches de vernis sélectif pour faire ressortir quelques éléments).
Un beau travail d’éditeur !
D’autres projets vont voir le jour chez Balivernes, pour mon plus grand plaisir, notamment À la campagne avec Laurie Cohen.
Quels sont vos autres projets ?
Beaucoup de projets avec des auteurs que j’admire et des maisons d’éditions où il fait bon vivre.
Des voyages, des rencontres, puisque je serai au Salon du Livre de Pau, St Aubin-de-Médoc, Montreuil, Le Bouscat et Montauban.
J’ai travaillé cet été sur une collection pour les plus petits TITOC, le petit panda avec mon amie Ingrid Chabbert, qui paraîtra aux éditions Balivernes en 2014.
L’organisation de l’exposition des originaux de Mes deux papas à la Librairie Comptines de Bordeaux.
Un projet A qui sont ces grandes dents avec Sandrine Beau, qui a reçu un beau OUI cet été, je suis plus que ravie.
Je travaille aussi sur l’écriture de mes projets.
Bibliographie :
- C’est qui le roi des animaux ?, album, illustration d’un texte d’Agnès Laroche, De la Martinière (2013).
- Et toute la ville s’éveille, album, illustration d’un texte de Laurie Cohen, Balivernes (2013), que nous avons chroniqué ici.
- Mes deux papas, album, illustration d’un texte de Juliette Parachini-Deny, Des ronds des l’O (2013), que nous avons chroniqué ici.
- Si petit, album, illustration d’un texte de Laurie Cohen, Les p’tits bérets (2013), que nous avons chroniqué ici.
- Si grand, album, illustration d’un texte de Laurie Cohen, Les p’tits bérets (2013), que nous avons chroniqué ici.
- Une touche de…, album, illustration d’un texte de Laurie Cohen, Point de suspension (2013).
- Ma maison du bout du monde, album, illustration d’un texte de Laurie Cohen, Les minots (2013), que nous avons chroniqué ici.
- Il était une fois… Les petites automobiles, album, texte et illustrations, Grenouille éditions (2013).
- La fabrique extraordinaire, album, illustration d’un texte de Baptistine Mésange, Limonade (2011), que nous avons chroniqué ici.
A paraître
- À la campagne, album, illustration d’un texte de Laurie Cohen, Balivernes (2013)
- Un si petit chapeau, album, illustration d’un texte d’Ingrid Chabbert, Alice (2013)
- L’histoire qui fait peur, album, texte et illustrations, Des ronds dans l’O (2014)
Retrouvez Marjorie Béal sur son blog : http://marjoriebeal.blogspot.fr.
Comme je vous le disais avant cette interview, grâce aux éditions Balivernes je vais pouvoir offrir à l’un de vous un exemplaire du très beau Et toute la ville s’éveille ! Pour participer au tirage au sort dites moi en commentaire si vous êtes plutôt ville ou plutôt campagne et pourquoi ! Vous avez jusqu’à mardi 10h ! Bonne chance à tous !
Le coup de cœur et le coup de gueule de… Muriel Zürcher
Une fois par mois un acteur de l’édition jeunesse (auteur, illustrateur, éditeur,…) nous parle de deux choses qui lui tiennent à cœur. Une chose qui l’a touché, ému ou qui lui a tout simplement plu et sur laquelle il veut mettre un coup de projecteur, et au contraire quelque chose qui l’a énervé. Cette semaine c’est l’auteur Muriel Zürcher qui nous livre son coup de cœur et son coup de gueule.
Mon dernier coup de cœur s’intitule Familles d’Ados de Régine Feldgen et Uwe Ommer.
Pour moi, ce livre est une nouveauté, même si au rythme du calendrier du commercial, c’est déjà une antiquité ! Imaginez un peu… il est sorti depuis plus de deux ans, une éternité ! (ça, c’est pour le coup de griffe planqué dans le coup de cœur !)
Les auteurs sont partis sur les routes d’Europe pour interviewer et photographier des adolescents et leurs parents. On les entend parler de vie quotidienne, de politique, de relations au sein de la famille, d’écologie, de futur, de tout, de rien. On les voit qui nous regardent, ils posent là où ils en ont envie. Des visages, des vêtements, des chambres, des bêtes, des maisons, des jardins, ces photos sont une mine ! Pour vous faire une idée, c’est par ici.
J’ai emprunté ce livre à la bibliothèque la semaine dernière. Je l’ai acheté. Je pressens que, pour moi, il restera très longtemps d’actualité !
Côté coup de gueule, il y a de quoi perdre la voix ces derniers temps. Je vais me limiter au domaine de l’écriture, avec un petit coup de gueule de rentrée. Je me souviens d’une interview de Susie Morgenstern (dont je n’ai pas retrouvé le lien ; j’espère ne pas déformer ses propos) dans laquelle l’auteure évoquait l’importance du geste physique de l’écriture, de ce lien entre le cerveau et les muscles du bras et de la main. Elle parlait de cette nécessité de se dérouiller le bras en même temps que l’imagination, et n’envisageait pas une seconde d’écrire un livre autrement que sur du papier. Pour la même raison, parce que le mouvement physique et son automatisme participent à l’écriture, je n’envisage pas d’écrire un livre autrement que sur un clavier.
À l’école, on apprend à écrire en enchainant de longues lignes de a, de b, de c avec un crayon à papier, un stylo à bille, un stylo à plume. Et puis ça s’arrête. Résultat, les enfants se débrouillent pour taper avec quatre doigts et demi qui, soixante ans plus tard, finiront perclus d’arthrose. Quand apprendra-t-on à l’école à écrire avec un clavier ? Quand tous les outils auront basculé vers la dictée vocale ?
Bibliographie sélective :
- A la recherche de l’oncle perdu , roman illustré par Lionel Larchevêque, Le crayon à roulettes (2013).
- Le gang des gigoteurs, album illustré par Bérengère Delaporte, Graine2 (2013), que nous avons chroniqué ici.
- Krok mais, album illustré par Emilia Conesa, Winioux, (2012), que nous avons chroniqué ici.
- Jehanne la chevalière, roman, Lire c’est partir (2012)
- Le tourneur de page, Tome 2 : Vers l’inconnu, roman, Éveil et découvertes (2012)
- Le voleur de lunettes, album illustré par Olivier Huette, Lito (2012)
- L’affreuse Madame Kanne Hullar, album illustré par Émilie Ruiz, Éveil et découvertes (2012)
- Le doudou disparu, album illustré par Émilie Ruiz, Éveil et découvertes (2012)
- Cromagnon !, documentaire, illustré par PhiCil, Graine 2 (2012)
- Youpi ! Oups ! Beurk ! Ces émotions qui pimentent la vie, documentaire illustré par Stéphane Nicolet, Nathan (2012)
- Graine de Savant Fou, documentaire co-écrit avec Stéphane Hurtrez illustré par Rafaël Houée, Graine 2 (2012)
- Papa Yaga, roman, Oskar éditeur (2011), que nous avons chroniqué ici.
- Le tourneur de page, Tome 1 : Passage en Outre-Monde, roman, Éveil et découvertes (2011), que nous avons chroniqué ici.
- La perle volée, album illustré par Émilie Ruiz, Éveil et découvertes (2011), que nous avons chroniqué ici.
Le tome 3 de Le tourneur de Page sort ce mois-ci !
Retrouvez Muriel Zürcher sur son site : http://minisites-charte.fr/sites/muriel-zurcher.
Aimait la littérature jeunesse bien avant d’avoir des enfants mais a attendu d’en avoir pour créer La mare aux mots. Goût particulier pour les livres pas gnangnan à l’humour qui pique !
Très belle chronique, comme toujours 🙂
Allez, on tente le petit concours ! Parce que j’aime beaucoup ce que fait Marjorie Béal…
Je suis plutôt campagne pour son calme, l’air frais et respirable, la verdure, les arbres et ses petites bêtes. Mais je ne peux pas nier l’avantage de vivre en ville et d’avoir tout à porter de main, de ne pas prendre la voiture pour aller travailler, de pouvoir faire mes courses à pieds, d’être à 10 min du cinéma ou de mon magasin de fringues préférés…
Et c’est gagné ! Bravo !
Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !!!!
Merci, merci, merci, plein de fois merci !
Je tente aussi ce chouette concours ! Encore de jolis decouvertes pour moi aujourd’hui avec cette chroniques ! merci ..Et bon mercredi !
Je connais cette illustratrice à travers plusieurs livres que nous avons, je ne connais pas le livre sur la ville qui a l’air extra et réconcilierai peut-être mon petit loulou qui rêve d’une grande maison et d’une ferme avec nos contraintes de vivre en ville!
Je serai plutôt campagne pour le calme et l’espace! mais obligé de vivre en ville pour contrainte professionnelle!
Je participe au concours avec joie 🙂
Merci de nous faire découvrir tant de livres intéressants même si on ne peut tout acheter, cela permet de trier. Merci aussi pour tous ces concours.
J’habite la campagne par choix mais j’aime aussi fureter en ville et traîner dans de grandes librairies malgré la petite frustration que j’éprouve toujours en sortant …
Irène
Ouiiii Marjorie Béal ! \o/
J’avais acheté “mes deux papas” suite à la “polémique” ridicule qui avait entouré ce livre.
Une illustratrice que j’adore!
Je suis plutôt ville parce que c’est bien pratique, mais un peu campagne aussi, pour le caaalme qui fait du bien 😉
Merci pour le concours!
Youpi ! J’adore ce mercredi ! Merci 😉
Contente d’en apprendre un peu plus sur Marjorie car j’aime beaucoup son travail. Toute cette créativité ! C’est ouf !
Je partage complètement son point de vue sur le fait de ne pas s’enfermer dans une technique lorsqu’on est illustratrice. On est un peu comme des exploratrices de couleurs, de formes et de matières finalement 🙂
J’aimerais bien gagner un exemplaire de Et toute la ville s’éveille !!!
Je suis née à la campagne, j’y ai passé mon enfance. Je l’ai fui à 18 ans, en courant même, pour la ville. Pendant 10 ans, j’ai vécut au coeur de grandes villes où j’ai aimé vivre, exister à travers leurs bruits, leurs vies que ne s’arrêtent jamais. Enfin, il y a quelques années maintenant, le besoin de “voir du vert”, de respirer le grand air, de rencontrer le silence… s’est fait sentir. Je vis donc aujourd’hui à nouveau à la campagne et j’échangerais ma place pour rien au monde 🙂
C’est chouette d’en savoir un peu plus sur le parcours et le goût de Marjorie Béal.
Plutôt campagne… pour le paysage, la touche de “zen” … mais pas trop loin de la ville !
Sympa d’en connaître plus sur Marjorie.
J’aime la campagne, parce que j’y vis et que j’y suis bien.
Plutôt ville. La campagne, c’est pour les vacances, pour prendre un bon bol d’air. Mais pas trop grande la ville…
La ville dessinée par Marjorie est très belle… J’aime beaucoup ses illustrations qui ne sont jamais pareilles…
Alors je joue !
J’ai vécu longtemps (toute ma jeunesse en fait) à la campagne, et pour rien au monde, je n’aurais voulu y revivre… C’est trop loin de tout, loin de la vie… Et pourtant j’aime la verdure, l’odeur et la couleur de l’herbe autour de moi. J’aime les arbres qui fleurissent au printemps: le cognassier du Japon est le premier, dès janvier parfois, dans mon jardin.
Mais je ne peux vivre qu’en ville, la ville calme. Donc une maison avec un jardin, dans les alentours d’une ville, c’est le rêve. Avoir la verdure autour de moi, et en même temps, sauter dans ma voiture, satisfaire tout de suite une envie de shopping et être en 5 minutes au super-marché, au cinéma, ou à la librairie;-) . Et ne jamais se sentir seule…
Bravo pour cette chronique !!!
Je suis plutôt ville même si j’aime aussi la campagne et sa tranquillité !!
Merci 🙂
Encore super cette chronique, j’aime beaucoup cette illustratrice. Que du bonheur quand on parcourt ses livres.
Je participe donc à ce chouette concours. Je suis plutôt campagne parce que j’aime le calme qu’il y règne et que ses paysages son une grande source d’inspiration.
campagne!!! on vit dans une petite ville ici, on n’aime pas les grandes villes!
Très chouette interview et chouette coup de cœur (Muriel, tu m’as fait trèèès envie !!!)
A part ça, campagne. Définitivement campagne.
J’aime la vie de village où on finit par se connaître, où on discute les uns avec les autres… J’aime me poser dans mon transat dans mon jardin pour admirer les framboises qui poussent…
J’aime le calme, le vert et les coccinelles qui m’entourent…
Bref, campagne !
Je suis plutôt campagne. Mais j’aime la ville quand j’y suis !!!
Ou bien est-ce l’inverse ? Je suis plutôt ville mais j’aime la campagne quand j’y suis ???
Mais c’est quoi cette question Gabriel ?! Tout sépare ces deux univers. C’est un peu comme si on te demandait “tu aimes le chaud ou le froid ?”. Réponse “Ben ça dépend !”
(oups, j’ai peur d’être éliminée d’office…)
J adore la campagne, pour la proximité avec la nature, la cueillette des champignons, les coquelicots, les champs de blé, les couleurs de l automne, les chevreuils et les écureuils.
Chic, Marjorie Béal… quel talent !
Moi je suis plutôt campagne, pour l’odeur des feuilles et de la terre mouillée après la pluie, et pour plein d’autres raisons, mais celle là suffit ! (Mais j’habite dans une grande ville, dont j’aime les multiples librairies et les bouquinistes)
Bonjour !
J’aime beaucoup les invités du mercredi car chaque semaine je découvre quelqu’un ou quelque chose, toujours intéressant ! Cette semaine, je remarque qu’une certaine Susie Morgenstern est citée deux fois et pourtant ce nom ne me dit rien : je vais m’y intéresser… d’autant qu’à part cette auteur, j’ai eu les mêmes lectures plus jeune, que Marjorie Béal.
Concernant le coup de gueule de Muriel Zurcher, il est vrai que l’école n’apprend pas à écrire avec un clavier mais je crois que les enfants d’aujourd’hui sont confrontés si tôt au clavier qu’ils n’utiliseront pas 4 doigts. Je travaille avec des ados et je suis toujours surprise de voir comme ils tapent vite et bien sur le clavier. A ce sujet, il y a un article intéressant dans Telerama de cette semaine car aux Etats-Unis l’écriture cursive n’est plus “au programme”…
Sinon, dans un autre domaine, je dirais que je suis autant campagne que ville. Je vis en ville et j’apprécie l’agitation culturelle des villes (insuffisante dans la mienne…) mais j’aime beaucoup aussi les parfums de la campagne, le calme qui y règne.
A bientôt
Encore une belle interview.
J’aime beaucoup le travail de cette artiste, alors je tente le concours.
Je suis plutôt campagne, puisque j’y vis (au fin fond de l’Ardèche, c’est tellement beau), mais j’avoue que parfois la ville me manque pour les sorties culturelles (je suis obligée de faire 60km pour me rendre à la médiathèque, mais du coup j’y passe l’après-midi !).
Merci pour ce concours.
J’adore cette interview. Je suis aussi le travail de Marjorie Béal depuis quelques temps et j’aime beaucoup cette façon d’adapter le style au livre, à son histoire. Peu d’illustrateurs le font je trouve (je pense à Alexandra Huard aussi).
J’ai grandi avec les mêmes lectures.
Je partage le coup de gueule de Mureil Zurcher. Et d’ailleurs je l’ai écrit dans la consultation pour les nouveaux programmes de l’école primaire 😉
Ah zut, j’ai oublié de dire que j’étais une fille de la ville, qui aime les boutiques, l’agitation, l’anonymat.
La campagne sans hésitation, j’aime y écouter les oiseaux discuter ! Bravo pour ce chouette livre !!!
Campagne, of course !!!!! Pourquoi ???… Parce que je suis tombée dedans quand j’étais petite !!!!! Et que j’habite le département le plus rural de France, que j’y suis née, que j’y ai grandi et où je vis maintenant … au vert !!!!!!
Je suis plutôt campagne mais avec une ville pas trop loin 🙂
Merci de nous offrir ce beau livre. je suis un peu ville, beaucoup campagne, j’ai la chance de vivre dans une ville très verte et avec un accès facile et verts pâturages de la campagne, alors j’en profite autant que faire se peut 🙂
Bonne semaine !!
Luce
Merci pour le concours. moi je suis plutôt ville mais avec la campagne pas loin donc entre les 2 🙂
Je suis ville, sans hésitation!
Pour la possibilité de tout faire à pied et de ne pas avoir de voiture, pour les expos et les musées, pour toutes les activités possibles pour mon petit magicien, pour le fait d’avoir une librairie indépendante au rez-de-chaussée de mon immeuble… Alors je participe avec d’autant plus de plaisir à ce concours, la couverture fait vraiment envie.
Comme j’ai la chance de travailler à la campagne et d’avoir une maison de famille à la campagne, j’aime vivre en ville (ville moyenne de province), pour la proximité avec les lieux culturels, les établissements scolaires et les activités pour les enfants…
Bonjour,
Et merci pour ce concours !
Suis-je plutôt ville ou campagne ? Ca dépend pourquoi. J’habite à la campagne et je trouve ça reposant et agréable. J’aime sortir le soir pour trouver des crapauds, des salamandres et des vers luisants, me balader en voyant les étoiles plus brillantes qu’en ville, respirer l’air pur en écoutant chanter les insectes… Par contre, j’admets volontiers que la vie à la campagne n’est pas toujours pratique, et qu’à part la nature à explorer, il y a peu de choses à découvrir : pas de concerts, pas de musées, pas de bibliothèque, pas de petit café sympa où papoter entre amis devant un petit plateau d’échec… J’ai apprécié vivre en ville pour ces choses, même si je n’y reviendrais qu’à contre-cœur après avoir goûté aux charmes de la campagne.
Bonne chance à tous, et bon dimanche !
Octa Vie.
Bonjour,
Je suis à 100% campagne ! Nous y vivons depuis presque 3 ans et je m’y sens très bien, c’est le cadre que nous voulions pour notre fille : verdure & calme c’est ce que nous aimons ! Je n’aime pas le stress, le bruit, l’agitation de la ville… Y passer une journée oui mais le soir on est bien heureux de rentrer dans notre campagne =)
Merci pour ces présentations, je ne connaissais pas mais je serais heureuse de faire découvrir ce livre à ma fille !
Bon dimanche .
Bonjour, alors moi sans hésitation je suis campagne , j’y suis née , j’y vis toujours , je ne l’ai quittée que difficilement pour suivre mes études et la ville ce n’est vraiment pas mon truc , je me sens toute perdue ! J’ai de merveilleux souvenirs d’enfance à la campagne et j’essaie d’en donner à mes enfants , aujourd’hui c’était fabrication de confitures avec les mûres cueillies dans les chemins autour du village ! et hier cabane dans les buissons :-).
Bon dimanche et merci pour ce concours !
Avec Marjorie Béal et Muriel Zürcher… encore une superbe chronique du mercredi, très instructive !
Alors pour répondre à ta question, je suis plutôt ville, mais je vis à la campagne (enfin ce que j’appelle campagne c’est la communauté urbaine de Bordeaux…).
Pourquoi je suis plutôt ville ? Parce que j’aime les bruits, la mitoyenneté (je sais, ça peut paraître bizarre mais ça me rassure), la proximité de… tout !
Pourquoi je vis à la “campagne” ? Parce que par amour (c’est beau !) j’ai fait des concessions pour que mon homme soit proche de son travail et que ma fille évolue dans un environnement moins pollué avec un jardin et du silence…
Bonne fin de we 🙂
plutôt campagne pour moi mais pas trop loin d’une ville….
Bonjour,
Ici c’est plutôt campagne, celle où le boulanger passe en camionnette et où pour sortir on prend ses petits petons et on va en forêt à 2 pas … la ville pour moi représente trop la pollution et le stress !
Merci et bonne journée
Merci pour cette nouvelle découverte !
J’aime la campagne pour la paix, les couleurs, la musique qu’on y entend : bruit du vent dans les feuilles, un ruisseau qui coule, le chant des oiseaux…
J’aime la ville pour sa vie culturelle : expos, théâtre, musée, bibliothèque… Je ne pourrais pas me passer de tout ça !
Bonjour, merci pour cette interview et ce concours 🙂
Pour répondre à ta question, je préfère vivre à la ville, tout d’abord car on y trouve tout et de tout! Moi qui ne suis pas véhiculée, c’est important! Niveau courses (eh oui!), scolaire et culturel également: je ne veux pas d’un bus scolaire, et je veux pouvoir me rendre facilement dans toutes sortes de musées, théâtres, cinémas, avec (ou sans) mes enfants! pour l’instant, nous sommes entre les deux, en banlieue et j’aime aussi le calme qu’il y a et la non bousculade sur les trottoirs… Mais moi qui Aime l’Histoire, je veux vivre dans une ville (ou très proche banlieue) qui ait son histoire dans la Grande Histoire!
A bientôt!
Blandine!
Plutôt ville pour tout ce qui s’y passe, pour le ciné, le théâtre, les librairies, les concerts, les bars, les gens dans les rues; et plutôt campagne pour la nature, pour les maisons, les grandes maisons perdues au milieu de rien, le calme reposant, les dimanches en famille, entre copains bercés par le chant des oiseaux…
Chouette interview de cette talentueuse Manju.
Moi plutôt campagne voir mieux campagne en bord de mer ! Pour prendre un bon bol d’air, écouter la nature.
Coucou !
Sympa cet article, ça permet de mieux connaitre “l’envers du décor”.
Je tente ma chance pour le livre. Je suis plus campagne que ville ; moins de bruit, vue dégagée lorsque l’on ouvre ses volets…
MERCI
Campagne, campagne, campagne !!!
parce-que ça rime avec champagne !
Bravo à Louise et merci à tout ceux qui ont participé !