Neige, chocolat chaud et guirlandes lumineuses… Tout ça sent Noël ! Voici l’occasion parfaite pour vous donner quelques idées de livres et de jeux à glisser sous le pied du sapin et faire des heureux·ses !
Les romans illustrés
Le vent dans les saules de Kenneth Grahame (texte), Thibault Prugne (illustrations), Gérard Joulié (traduction).
Au bord d’une rivière, une bande de petits animaux profite de la vie au rythme des saisons. Il y a Taupe, un peu naïf, et son ami Rat, passionné de canotage. Et puis le sage Blaireau, ainsi que Crapaud, le fanatique d’automobiles !
Grand classique de la littérature jeunesse, Le vent dans les saules possède l’ambiance délicieuse de la campagne anglaise : on peut y sentir la caresse de la brise, y entendre les clapotis de l’eau… Quand j’étais petite, les aventures pleines de rebondissements de ces compères me faisaient l’impression d’un refuge, d’un cocon paisible où je me lovais auprès d’eux. Alors quelle joie de lire cette adaptation agrémentée des illustrations lumineuses de Thibault Prugne ! Un album majestueux à glisser sous le pied du sapin, pour partager un souvenir d’enfance ou pour découvrir les péripéties des adorables Taupe, Rat, Crapaud et Blaireau.
Albin Michel jeunesse, 24,90 €.
Chronique à venir.
L’île au trésor de Robert Louis Stevenson (texte), Maurizio A.C Quarello (illustrations), André Laurie (traduction).
L’île au trésor Robert LouisStevenson (texte), Maurizio A.C Quarello (illustrations), André Laurie (traduction)
Jim Hawkins mène une vie sans histoire, jusqu’au jour où un vieux loup de mer s’installe dans l’auberge tenue par sa famille. Avec lui, les ennuis et l’aventure déferlent et entraînent dans leur sillage le jeune garçon, qui va embarquer aux côtés de marins aguerris et de pirates rebelles… Direction l’Île au trésor !
Le célèbre roman de Robert Louis Stevenson, adapté maintes fois au cinéma ou en bande dessinée, se pare ici des peintures magistrales de Maurizio Quarello. L’effet est saisissant : le texte plein de suspens et de rebondissements nous happe, tandis que les images très réalistes apportent gravité et profondeur. Voici un très bel hommage à ce grand classique, qui ravira les enfants comme les plus grand·es !
Sarbacane, 28 €.
Chronique à venir.
Albums
Yahho Japon ! D’éva Offredo
Au travers les portraits de huit femmes aux métiers atypiques, l’autrice nous fait visiter le Japon sous un nouvel angle. Il y a notamment Shikiri la lutteuse de sumo (pratique réservée aux hommes jusqu’à très récemment) ou bien Tsuyu la meunière de soba (qui s’inquiète des répercutions de la pollution sur ses cultures)…
Bourré d’anecdotes autour des us et coutumes de l’archipel, Yahho Japon ! est un livre très complet, tout aussi passionnant que graphique, qui aborde de nombreuses thématiques importantes avec malice !
Maison Georges, 18 €.
Chronique à retrouver ici.
Arborama, Découvre et observe le monde merveilleux des arbres de Lisa Voisard (texte et illustrations).
Après Ornithorama, dans lequel elle traite avec passion des oiseaux, Lisa Voisard signe un ouvrage consacré cette fois-ci à l’étude des arbres, ces êtres vivants étonnants dont certains peuvent atteindre plusieurs milliers d’années ou près de cent mètres de haut !
Véritable guide de dendrologie pour toutes et tous, Arborama nous invite à porter un regard plus attentif sur la nature qui nous environne, que l’on se balade en forêt ou bien que l’on profite d’un bout de parc en ville. Ponctué d’anecdotes et richement illustré, cet album est un petit condensé de connaissances extraordinaires, et rappelle au passage l’importance de protéger les arbres et leurs écosystèmes, aussi fascinants que fragiles
Helvetiq, 24,80€.
Chronique à venir.
Poster Power ! de Teresa Sdralevich.
Les affiches rythment notre quotidien et fleurissent tout autour de nous. Affichiste et graphiste (entre autres), Teresa Sdralevich décortique le processus de création caché derrière elles et invite les lecteur·rices à se lancer dans la réalisation de leurs propres posters. Album pétillant, très pédagogique et ludique, Poster Power ! propose de porter un nouveau regard sur les images qui nous entourent, qu’elles soient à visée publicitaire ou encore propagandiste.
Mêlant explications claires, exemples concrets, variés et enfin activités manuelles, ce livre pourrait bien déclencher une véritable passion !
Les grandes personnes, 17 €.
Chronique à venir.
Philonimo d’Alice Brière-Haquet (texte), Csil, Olivier Philipponneau, Sophie Vissière, Loïc Gaume, Raphaële Enjary, Kazuko Matt (illustrations).
Philonimo est une série de six livres, où chaque tome est illustré par un·e artiste différent·e et traite de la pensée d’un philosophe au travers d’un animal ou d’un insecte.
Les mots d’Alice Brière-Haquet invitent à la réflexion et permettent une approche de la philosophie pour les plus petit·es. Je suis tout simplement fan de ces livres, surtout des images que je trouve à la fois délicates, épurées et pleines de sens !
Poésie, méditation et esprit critique sont au rendez-vous dans cette collection !
3 œil, 9 €.
Chroniques à retrouver ici, ici, ici et ici.
Comment Mélissandre, la petite sorcière, découvrit le secret du bonheur de Guillaume Bianco (texte et illustrations).
Le quotidien tranquille et heureux de Mélissandre est bouleversé par l’arrivée d’un méchant diablotin. Suite à cette rencontre malheureuse, la gentille sorcière va se lancer dans une quête effrénée, dont elle sortira totalement transformée.
Magnifique album aux allures de grimoire et à l’histoire poignante, Comment Mélissandre, la petite sorcière, découvrit le secret du bonheur aborde des thématiques difficiles avec beaucoup de justesse et de douceur. Les illustrations incroyablement belles de Guillaume Bianco nous entraînent aux côtés de la jeune héroïne, dans un univers marqué par la magie. Son voyage initiatique, mélancolique et vibrant, m’a énormément touchée et je ne peux que recommander ce livre !
Little Urban, 19,90 €.
Chronique à retrouver ici.
Pour jouer en famille
Save Patient Zero de Cédric Martinez.
Jeu à la thématique très actuelle (et à la fin heureuse), Save Patient Zero oppose deux équipes représentant chacune un laboratoire concurrent. Le but est de trouver une solution composée de trois molécules précises, parmi vingt-cinq en tout, afin de stopper un virus menaçant l’humanité.
À l’aide de cartes, d’outils et de l’assistance de Savvy, l’ordinateur maître du jeu, les joueur·ses doivent isoler les éléments qui leur semblent justes au fur et à mesure, en prenant garde à l’avancée des adversaires. Tout est question de raisonnement, d’anticipation et de stratégie… Le ou la premier·ère qui trouve la bonne combinaison gagne, il n’y a pas d’ex æquo possible.
Original et très addictif, Save Patient Zero a vite pris la tête de mon classement de jeux de société favoris !
Helvetiq, 29 €.
Chronique à venir.

Approche de la trentaine, et en a profité pour perfectionner ces petites choses si importantes qui font un tout. Vivre les livres, dessiner et créer des trucs, pour relier le dehors au dedans. Aime la nature, les histoires qui donnent espoir, celles aux allures de vieux grimoires, les BD hypersensibles et les images colorées.
Se retrouve dans le travail de Tarmasz, de Tayou Matsumoto, de Bretch Evens.