Oh, oh oh ! Voici ma hotte de Noël, remplie de mes livres coups de cœur de cette année 2020. J’espère que vous y trouverez des idées pour gâter petit·es et grand·es. Alors, avec un peu d’avance : Joyeux Noël, à tous et à toutes !
Beaux-livres
L’imagier des couleurs de la nature, de Pascale Estellon (texte et illustrations).
Rouge comme une feuille d’érable en automne, jaune comme une branche de mimosa, bleu comme un poisson-chirurgien, noir comme une plume d’autruche, blanc comme une écorce de bouleau… Dans ce livre, chaque couleur est associée à des éléments naturels (végétaux, minéraux ou animaux). Le grand format, les larges rabats qui s’ouvrent à chaque page du livre, et les illustrations réalisées à la gouache par Pascale Estellon mettent en valeur ces teintes naturelles. On apprécie les imagiers d’une telle richesse, tant langagière que picturale. Un livre à ranger dans la catégorie des « beaux-livres », tout autant que dans celle des « imagiers ».
Les Grandes Personnes,19,50 €
Chronique complète ici.
Alice aux pays des merveilles, de Lewis Carroll (texte), Valeria Docampo (illustration) et Emmanuèle Sandron (traduction).
Assise au bord de la rivière, Alice s’ennuie. C’est alors qu’elle aperçoit un lapin blanc, une montre à la main. Elle décide de le suivre ; et tombe dans un terrier très très profond. Elle termine sa chute dans une pièce rectangulaire aux multiples portes, d’où elle finit par sortir après maintes péripéties. Mais ce n’est là que le début de ses aventures, qui l’amèneront à rencontrer des personnages tous et toutes plus surprenant·es les un·es que les autres : Ver à soi, Chat Rivari, Lièvre de Mars et Chapelier fou, la Reine… Nous connaissons toutes et tous l’histoire d’Alice, mais avons-nous déjà pris le temps d’en découvrir le texte ? Ce bel album est une bonne occasion de se plonger dans la folie douce de l’histoire imaginée par Lewis Carroll. La conception de l’album en fait un bel objet : grand format, dos toilé marqué à l’argent, ruban marque-page, jeux sur la typographie… Les illustrations sont juste magnifiques, extrêmement travaillées, d’une grande modernité, rehaussées d’un rose très pop. Un livre pour les grands enfants ou pour les enfants devenus grands.
Alice jeunesse, 25 €
Chronique à venir.
Cartonnés
Danse avec Bernie, de Janik Coat (texte et illustrations).
Bien que très différents, un petit lutin et un grand ours, nommé Bernie, sont inséparables. À chaque moment de la journée, pour chaque petite action, Bernie est avec le lutin, le lutin est avec Bernie. Mais ce qu’ils préfèrent, tous les deux, c’est danser ! Et en musique, c’est encore mieux ! Ce TRÈS grand livre pourrait dans un premier temps s’apparenter à un imagier, sur le thème du corps, du mouvement, et du rythme. Toutefois, avec ce livre, l’enfant ne va pas se contenter de nommer. Pour prendre conscience de son corps, il va nommer ET bouger. Ce livre cartonné est tellement immense qu’il pourra même être posé debout, devant l’enfant, pour suivre Bernie dans la danse. Un livre géant à offrir à de petits êtres.
Hélium,16,90 €
Chronique à venir.
En route !, de Mia Cassany (texte) et Susie Hammer (illustration).
En avant ! Partons à la découverte de la ville. En voiture ou à vélo ? Et pour le parc, la trottinette ? Sur la route, il y a des véhicules de toutes sortes, gros engins et petites voitures. Il faut regarder les panneaux et prendre garde à l’accident. Chacun·e s’active : celui-ci travaille sur le chantier, tel autre part en voyage. Au fur et à mesure de la lecture, le livre se déplie jusqu’à former un tapis de jeu cartonné sur lequel l’enfant pourra faire rouler ses petites voitures pour mettre en scène l’histoire ou la réinventer.
La Martinière jeunesse,10,90 €
Chronique à venir.
C’est la petite bête qui…, d’Olivia Cosneau (texte et illustrations).
C’est la petite bête qui monte, qui monte, qui monte… Qui ne connaît pas cette comptine qui traverse les générations ? Dans ce cartonné, Olivia Cosneau la reprend et l’étoffe, avec comme personnage central, une petite chenille. La petite bête ne se contente donc pas de monter ; elle court, tourne, saute, se cache… Et tout cela grâce à l’enfant qui actionne un petit mécanisme avec son doigt. Les petit·es adorent ! De plus, les illustrations sont colorées et la petite chenille rigolote interpelle directement l’enfant dans la narration, jusqu’à une surprise finale sous forme de pop-up.
Milan,12,90 €
Chronique à venir.
Albums
Abécédaire des métiers imaginaires, d’Anne Montel (texte et illustrations).
A comme attrapeuse de chat dans la gorge, B comme barbier de barbe à papa, C comme cultivateur de cœurs d’artichaut, D comme démaquilleuse de pandas… 26 doubles-pages à feuilleter pour découvrir les métiers imaginés par Anne Montel. Du nom du métier à la dernière ligne de sa description, chaque mot choisi par Anne Montel se savoure comme une petite goutte de poésie. Les jeux de mots et expressions imagées de la langue française ont inspiré l’autrice tout comme certaines situations du quotidien. Poésie, fantaisie, et humour sont l’essence même des vingt-six portraits ; caractéristiques que l’on retrouve également dans chacune des illustrations situées en regard du texte. Faites tourner le manège et choisissez votre métier imaginaire !
Little Urban, 14,50€
Chronique complète ici.
Là-bas, de Rebecca Young (texte), Matt Ottley (illustration) et Rose-Marie Vassalo (traduction).
Un jeune garçon se voit contraint de fuir. Il doit aller vivre ailleurs. Pour cela, il emprunte une barque, qui devra lui servir à traverser les mers. Ne l’accompagnent que deux ou trois effets personnels, mais surtout une tasse contenant une poignée de terre de son pays d’enfance. L’enfant ne perdra jamais du regard la ligne d’horizon à la recherche d’un endroit merveilleux. Et puis, un jour, un petit quelque chose germe dans la tasse, le guidant vers de nouvelles aventures. Voilà, une belle histoire, tant par le message qu’elle laisse entrevoir que par ses illustrations. D’où vient ce petit homme ? Où va-t-il ? Est-ce le réchauffement climatique ou la guerre qui le font fuir son pays ? Au final, peu importe. L’essentiel est ailleurs. Dans ce qu’il cherche : un monde meilleur ; dans ce qui le guide : l’espoir. Ce livre est une vraie pépite.
Kaléidoscope, 13 €
Chronique complète ici.
Lucky Joe, de Carl Norac (texte) et Stéphane Poulin (illustration).
New York. Sur une branche aux feuilles flamboyantes, Joey, l’écureuil, se réveille. Il s’apprête à aller travailler. Il exerce un métier périlleux : laveur de vitres sur les plus hauts gratte-ciels de la ville. Amoureux, son cœur bat pour Léna. Il et elle ne roulent pas sur l’or, mais il et elle rêvent, malgré tout, d’un beau mariage et d’un voyage de noces loin de la ville. Mais en attendant, il faut travailler dur, et les habitant·es des buildings ne sont pas toujours très sympathiques. Heureusement, Joey s’est lié d’amitié avec le gentil Monsieur Grizzly, qui le régale de ces délicieux cookies. Un matin, le vieil ours n’est plus là. Néanmoins, il a laissé à son ami l’écureuil une enveloppe contenant une lettre et un collier ayant pour pendentif une noisette en or. Allant de malchances en problèmes, Joey et Léna perdent successivement leurs emplois. Sans le sou, Joey décide de vendre la noisette dorée de Monsieur Grizzly. C’est alors que celle-ci se brise, laissant apparaître le secret du vieil ours. Serait-ce la chance de sa vie ? Page après page, on y retrouve la poésie des mots de Carl Norac, accompagnée par les magnifiques peintures à l’huile de Stéphane Poulin. On suit nos deux héros, dans un New York sublimé, à la conquête de leur rêve américain. Happy end garanti ! Un livre sublime à lire pour se persuader de croire en ses rêves.
L’école des loisirs, 15 €
Chronique à venir.
Bleu, de Britta Teckentrup (texte et illustration) et Elsa White (traduction).
Un petit oiseau bleu vivait dans les entrailles des bois. Voler, Bleu ne savait plus comment faire ; il y avait tellement longtemps qu’il vivait confiné entre ses branches. Mais un soir, un nouvel oiseau arriva dans la forêt. Il était jaune. Dans un premier temps, Bleu ne le remarqua pas. Puis, il prit conscience que Jaune s’approchait peu à peu de lui, tout en douceur. Alors, ses sensations changèrent. Bleu s’ouvrit à Jaune, et au monde, prêt à de nouvelles aventures. Dès la première lecture, cet album touche droit au cœur. Et cette année 2020 si particulière donne une résonnance particulière à l’histoire. En effet, certain·es ne sont-ils·elles pas devenu·es des oiseaux fragiles, plus habitué·es aux murs rassurants des maisons qu’aux relations sociales dans un monde extérieur devenu déstabilisant ? À la fin de l’album, le repli sur soi, et la difficulté à s’ouvrir de nouveau, n’apparaissent plus comme une fatalité ; l’amitié et la patience de Jaune permettant à Bleu de faire preuve de résilience.
Un livre tout en douceur et en poésie.
La Martinière jeunesse, 13,50 €
Chronique complète ici.
Quand la nuit arrive à tâtons, d’Élisabeth Coudol (texte) et Marionna Cabassa (illustration).
Quand la nuit arrive à tâtons, au moment où sa maman le borde délicatement, le petit Gaspard se laisse envahir par ses peurs. De fil en aiguille, le petit garçon se tricote des angoisses enfantines, qui trottent dans la tête de tous les bambins à l’imagination débordante, et que les mots rassurants de la maman viendront détricoter. Page après page, les paroles de la mère répondent à celles de l’enfant, apaisantes à la manière d’une petite berceuse ; dans ce texte, où les mots riment les uns avec les autres. Comme la maison, la maman est le cocon dans lequel le petit homme a envie de se blottir. Dans cet album, le crayon d’Élisabeth Coudol et les pinceaux de Mariona Cabassa s’entremêlent parfaitement pour laisser s’endormir les enfants.
L’élan vert, 13,50 €
Chronique complète ici.
Familles, de Georgette (texte et illustration).
C’est quoi une famille ? Un papa, une maman, un garçon, et une fille. Oui, mais encore… Une famille, ça peut être seulement deux personnes, ou bien trois, ou même sept ou dix. Une famille, ça peut se faire, se défaire ou se recomposer. Un papa et une maman, deux papas ou deux mamans ; un enfant qui a grandi au creux du ventre ou un enfant qui a grandi au creux du cœur… Georgette nous dresse là le portrait de la famille sous toutes ses formes. Un livre engagé, sans en avoir l’air. Destiné aux tout-petits ; il n’a pas beaucoup de texte. Mais à vrai dire, les mots, il n’y en a pas vraiment besoin, tant les images parlent d’elle-même, débordante d’amour. On aime les petits bonshommes de Georgette, simples sans être simplistes, colorés et joyeux. Un livre à glisser dans la bibliothèque de toutes les familles.
Didier jeunesse, 10,90 €
Chronique complète ici.
Nuit étoilée, de Jimmy Liao (texte et illustration) et Chun-Liang Yeh (traduction).
Nuit étoilée est un livre original, unique, qui ne se laisse pas enfermer dans des cases. Ni vraiment pour les petit·es, ni vraiment pour les grand·es, je le conseille pour les enfants qui quittent peu à peu l’enfance pour mettre un pied dans l’adolescence. Un livre sur la solitude, tout autant que sur l’amitié. L’héroïne et le héros de cette histoire combinent leurs solitudes, pour créer une belle amitié, qui sera leur force, et les aidera à s’épanouir. La nature sera leur refuge, l’art leur phare dans la tempête. Les étoiles les guideront dans l’obscurité de leurs existences. L’auteur-illustrateur transcende toute la poésie de ces moments, dans des illustrations magnifiques, à observer dans le détail ; les métaphores ainsi que les références à l’art y sont multiples.
Un livre époustouflant pour découvrir l’artiste taiwanais Jimmy Liao.
HongFei, 19,90 €
Chronique complète ici.
Les enquêtes de Sherlock Holmes / L’homme à la lèvre fendue, d’Arthur Conan Doyle (texte), Anton Lomaev (illustrations) et Thibault Vermot (traduction).
Juin 1889. Par le plus grand des hasards, Watson tombe sur Sherlock Holmes, grimé en un vieux dépravé, dans les bas-fonds londoniens. Après avoir réglé le souci qui l’avait mené en ces lieux, le docteur accepte de suivre le célèbre enquêteur. Sherlock Holmes cherche à comprendre la disparition d’un gentleman, nommé Neville Saint-Clair. Quel plaisir de retrouver les aventures de Sherlock Holmes dans un nouveau format ! Cette version en grand album grand et illustré dépoussière le livre, pour un accès plus facile aux jeunes lecteur·rices ; sans le dénaturer, puisque nous avons ici à faire au texte intégral, et dans une traduction de qualité. On tourne les pages les unes après les autres, pour vérifier nos hypothèses, pour arriver au dénouement. Mais oui, mais, c’est… bien sûr ! Un beau et grand livre, à offrir à des ados, comme à des adultes.
Sarbacane, 22 €
Chronique complète ici.
À la recherche du petit chaperon rouge, de Nadine Brun-Cosme (texte) et Maurèen Poignonec (illustrations).
Ce dimanche-là, la petite fille vêtue de rouge sort du village un sac à carreaux, garni de galettes préparées par sa grand-mère, à la main. Elle avait rendez-vous, mais la personne tant attendue n’est pas là, elle est en retard. Tant pis, elle part. Elle doit traverser la forêt où vivent trois ours et une sorcière ; puis tombe dans un trou sans fin, y croise des nains. Et là, c’est un homme ayant un crochet en guise de main, et une sirène larmoyante… Bref, vous l’aurez compris cette histoire nous propose un délicieux gloubi-boulga de contes. On aime cette grande histoire de Nadine Brun-Cosme qui met à l’honneur les contes traditionnels, en les revisitant. On se régale des illustrations de Maurèen Poignonec, qui deviennent un terrain de jeu pour un gigantesque « Cherche et trouve ». Un livre à lire et à relire, et surtout à offrir.
Little Urban, 19,50€
Chronique complète ici.
Basilio, petit rat de l’opéra, de Brigitte Delpech (texte) et Amélie Videlo (illustrations).
Basilio est un petit rat passionné de danse. Il suit les cours de Melle Carlotta avec rigueur, quand Mr Serge, le maître de ballet, entre complètement affolé. Son premier danseur qui devait interpréter le roi des souris dans le ballet de Noël s’est blessé. Une audition est alors organisée, et Basilo espère ardemment obtenir le rôle. Il est finalement choisi, mais la préparation est difficile. Ce n’est pas simple d’occuper une place tant convoitée et de s’y sentir à la hauteur. Mais il pourra compter sur un admirateur mystérieux qui l’encouragera jusqu’au grand jour. On aime ce livre, où pour une fois, c’est un danseur, et non une danseuse, qui brille sous les dorures de l’Opéra. La danse est une passion exigeante. Basilio a le goût de l’effort, et il travaille inlassablement jusqu’à dépasser ses propres limites pour y arriver. Il apprend également à prendre confiance en lui. Des valeurs qui le porteront jusqu’au spectacle, qui fera briller des étoiles dans les yeux de toutes et tous.
L’élan vert, 14,50 €
Chronique à venir.
Romans
Balto. Le dernier des valets de cœur, de Jean-Michel Payet (texte).
Balto vit dans la Zone, faubourg misérable qui ceinture la ville de Paris. Son frangin, Victor, cela fait un moment que Balto ne l’a pas vu. En effet, Victor a été condamné à mort pendant la guerre 14/18, mais il s’est échappé avant son exécution ; et personne ne sait vraiment où il se trouve. Alors quand le frangin fait passer un message à Balto, ce dernier est agréablement étonné. Rendez-vous est donné aux Batignolles chez le réparateur de vélos Escartefigue. À l’arrivée de Balto, celui-ci est mort, et point de Victor. Pire que cela, une journaliste le photographie sur le lieu du crime, faisant de lui le coupable idéal. Dans ce Paris des années 20, il faudra alors suivre Balto menant l’enquête pour prouver son innocence et celle de son frère. Un vrai coup de cœur pour ce roman, qui virevolte entre roman historique et roman policier. De vrais « poulets » mènent l’enquête, bien sûr ; mais les premiers rôles ont un profil bien différent. On aime cette journaliste, femme de son époque, et ce garçon aux allures de Titi parisien. Le rythme est haletant, pas le temps de souffler ; jusqu’à cette fin, qui, par contre, pourrait vous souffler. Un livre à conseiller aux ados, et que les adultes liront avec plaisir.
L’école des loisirs, 15,30 €
Chronique complète ici.
La vallée aux merveilles, de Sylvie Deshors (texte).
Jeanne, adolescente de 17 ans, vient de vivre une rupture amoureuse douloureuse. Pour l’aider à sortir de cette période compliquée, sa mère décide de l’envoyer chez sa sœur Miette dans un petit village de la vallée de la Roya, à proximité de la frontière italienne. Cette perspective ne réjouit pas vraiment l’adolescente, et l’attitude de sa tante, lors de son arrivée, ne l’aide pas à se réjouir davantage. Rapidement, la tante va révéler à sa nièce ses secrets et ceux de la vallée. La situation géographique de l’endroit en fait un lieu de passage pour les migrant·es qui souhaitent quitter l’Italie et continuer vers la France. Miette et quelques habitant·es de la montagne se sont constitué·es en association pour leur apporter leur aide. Jeanne, la narratrice de l’histoire, croit partir pour des vacances. Toutefois, ce qu’elle va vivre ressemble davantage à un voyage initiatique. Un récit, porteur de sens, pour ados engagés.
Rouergue, 12,50 €
Chronique complète ici.
Jeux
Les 4 saisons de la famille Souris — Puzzles évolutifs.
En hiver, les souris jouent dans la neige ; tous et toutes sur des luges. Au printemps, profitant des beaux jours, la famille étend son linge au-dessus de la rivière. En été, tous et toutes s’activent pour cueillir les framboises. En automne, elles et ils partagent un bon repas composé de baies. Après avoir adoré les histoires de Kazuo Iwamura, nous sommes ravi·es de retrouver les souris en format puzzle. Ce jeu indémodable permet aux enfants d’aiguiser leur sens de l’observation, d’apprendre la patience et la persévérance, de prendre des repères dans l’espace, de jouer calmement. Le puzzle est donc une vraie bonne idée cadeau, surtout quand les illustrations sont d’une telle qualité. Dans cette boîte, le nombre de pièces évoluant de saison en saison, l’enfant pourra au fil de l’année suivre les souris selon ses progrès. À offrir dès 4-5 ans.
L’école des loisirs, 18,90 €
Chronique à venir.
Mémo Contes.
Ce jeu reprend le principe du mémory, que tout le monde connaît : les cartes sont étalées face contre-table ; chacun·e leur tour, les joueur·euses retournent deux cartes afin de reconstituer des paires identiques. Le mémory est une valeur sûre ; il permet aux enfants de développer leurs compétences d’observation et de mémorisation, tout en jouant. Blanche-Neige, le Chat botté, la Petite sirène… Ce sont une dizaine de contes traditionnels qui ont été illustrés, de façon colorée et joyeuse, par Coralie Vallogeas pour ce Mémo contes. On aime les cartes grand format et cartonnées pour une prise en main adaptée aux petit·es. À offrir dès 2 ans.
Fleurus, environ 9,95 €
Chronique à venir.
Dragomino.
Vous êtes dresseur·euse de dragons, et vous devez partir explorer l’île mystérieuse afin de découvrir un maximum de bébés dragons. Pour cela, chaque joueur·euse dispose, en début de partie, d’un domino composé de deux paysages, auquel elle ou il doit ajouter un nouveau domino d’exploration à chaque manche. Lorsque deux paysages du même type sont connectés, le ou la joueur·euse prend un œuf de dragon. En retournant celui-ci, il ou elle pourra découvrir un bébé dragon, qui lui rapportera un point, ou un œuf vide, qui ne lui rapportera aucun point mais lui permettra de récupérer la maman dragon, celle qui donne le droit de commencer lors de la manche suivante. La partie se termine lorsque tous les dominos ont été joués. Le vainqueur est, bien entendu, celui qui a marqué le plus de points. Ce jeu reprend les codes du jeu Kingdomino du même éditeur (voir sélection de Gabriel), en version simplifiée, pour les plus jeunes, dès 5 ans. La règle est simple et facilement assimilable ; les parties sont rapides. L’effet de surprise à chaque œuf est stimulant. Le fait de récupérer la maman dragon en cas de coquille vide permet de gérer la frustration. À ce stade de jeu, on n’est jamais perdant·e. Au fur et à mesure, le ou la joueur·euse apprendra à jouer de façon de plus en plus stratégique, pour pimenter les parties. Un jeu familial à glisser sous le sapin.
Blue Orange, environ 18 €
Chronique à venir.
Coucou hibou coucou !
De petits hiboux se sont aventurés dans la nuit, mais doivent regagner leur nid avant le lever du soleil. Pour les aider, les joueur·euses disposent chacun·e de 3 cartes en main. Le ou la joueur·euse se défausse d’une carte à chaque manche. S’il ou elle a une carte soleil, il ou elle doit obligatoirement la poser et faire avancer le soleil. Si c’est une carte couleur, elle lui permet d’avancer un hibou sur le chemin qui le mènera jusqu’au nid. L’équipe gagne si elle a réussi à mener tous les volatiles au nid avant que le soleil n’ait fini sa course. Les jeux coopératifs (ou tout le monde gagne ou tout le monde perd) sont les premiers jeux de société que l’on fait découvrir aux petit·es dès 3 ans. Dans ce jeu, on aime les hiboux tout mignons, la règle du jeu simple mais proposant différents niveaux de difficultés, les éléments de jeu 100 % bon pour la planète. À offrir aux enfants entre 3 et 6 ans.
Gigamic, environ 20 €
Chronique à venir.
Similo Histoire.
Similo Histoire est un jeu de cartes coopératif. En effet, tout le monde n’a qu’un seul et même but : identifier (ou faire identifier) le personnage secret. Chacune des 35 cartes est illustrée par un personnage historique. Le « maître du jeu », aussi appelé « narrateur », devra aider les autres participant·es à découvrir le personnage mystérieux, en lui attribuant des ressemblances (ou des différences) à l’aide des cartes-indices qu’il a en main. Ce jeu existe également en version Mythes, et en version Contes, pour mettre à profit ses savoirs sur la mythologie grecque ou les histoires de tradition orale. On peut même mélanger deux boîtes de jeu pour créer de nouvelles stratégies. Le jeu est accessible dès 8-9 ans, et fera le plaisir des enfants comme des adultes.
Gigamic, environ 12 €
Chronique complète ici.
Livre-CD
Les fables de La Fontaine, par Vincent Fernandel (récitant) et Charlotte Molas (illustrations).
Le lièvre et la tortue, Le corbeau et le renard, Le chêne et le roseau, Le petit poisson et le pêcheur… Ce livre-CD rassemble 17 fables de La Fontaine, des plus connues à celles que l’on avait oubliées. On appréciera de les retrouver dans leur texte original. On se régalera des illustrations rétro et colorées de Charlotte Molas. Les textes racontés par Vincent Fernandel aideront peut-être les écolier·ères à les mémoriser. Un livre-CD à offrir pour faire découvrir aux plus jeunes ce pan de notre patrimoine littéraire.
Fleurus, 16,90 €
Chronique à venir.
Fille des années 80, amoureuse des livres depuis toujours. La légende raconte que ses parents chérirent le jour où elle sut lire, arrêtant ainsi de les réveiller à l’aube. Sa passion des livres, et plus particulièrement des livres jeunesse, est dévorante, et son envie de partage, débordante. Elle est sensible aux mots comme aux images, et adore barboter dans les librairies et les bibliothèques. Elle aime : les albums au petit goût vintage et les romans saisissants, les talentueux Rebecca Dautremer et Quentin Gréban, les jeunes pousses Fleur Oury et Florian Pigé, l’humour d’Edouard Manceau et de Mathieu Maudet, les mots de Malika Ferdjoukh et de Marie Desplechin.