Quel bonheur de vous proposer aujourd’hui une interview d’Elsa Valentin qui vient de sortir Gallinella, petite poule rossa chez Syros. Ses albums et ses CD me réjouissent toujours, j’étais donc ravi qu’elle accepte de répondre à mes questions. Ensuite, on se glissera dans l’atelier de l’autrice-illustratrice Florie Saint-Val, qui vient justement d’illustrer le dernier album d’Elsa Valentin, afin de voir comment elle crée.
L’interview du mercredi : Elsa Valentin
Pouvez-vous nous parler de Gallinella, petite poule rossa qui vient de sortir chez Syros ?
Gallinella, petite poule rossa est une ré-écriture du conte de la petite poule rousse, mais c’est aussi un album plurilingue, le deuxième co-édité par l’association Dulala et Syros, et illustré par Florie Saint-Val.
La fin moralisatrice de ce conte traditionnel m’a toujours irritée : la petite poule dit à peu près « vous ne m’avez pas aidée, alors vous n’aurez rien de ma part, et toc ! » Ça a donc été un plaisir de le ré-écrire à ma façon. Ici, quand Gallinella demande de l’aide, ses amis lui montrent qu’ils ont d’autres projets et occupations, et ils l’encouragent à devenir autonome en lui proposant d’essayer d’abord toute seule. Et elle réussit. Du coup, la fin de l’histoire change. Elle partage le plat qu’elle a préparé et tout le monde apporte quelque chose à partager.
Le texte est écrit avec des mots de plus de vingt langues différentes, et l’idée c’est qu’il reste fluide et compréhensible. J’espère que c’est le cas ! C’est le défi de cette collection. Pour les illustrations de Florie, on a cherché ensemble des mots écrits dans d’autres alphabets que le nôtre, par exemple des mots en arabe, en chinois, en japonais, en russe ou en grec. Cela permet à beaucoup de lecteur·rices de trouver un petit clin d’œil à leur langue familiale dans cet album. Et pour les autres, c’est une découverte visuelle et auditive de la diversité des langues. Il y a un lexique à la fin de l’album, pour les curieux, mais on peut comprendre l’histoire sans y avoir recours. Il y a aussi des annexes audio très facilement accessibles en ligne : chaque mot prononcé par un locuteur natif, et l’histoire entière lue par moi, avec une petite chanson en prime !
D’où vous vient votre passion de jouer avec les mots, les sons ?
Alors ça, c’est une longue histoire, mais c’est aussi très mystérieux. Je peux dire que j’ai toujours aimé les langages inventés. Et j’ai lu beaucoup de poésie. Quand j’écris, je suis très sensible au rythme et aux sonorités des mots, et j’ai la hantise des lieux communs, des expressions toutes faites qu’on a si souvent entendues. Jouer avec les mots, les transformer, en inventer, c’est une façon de ré-enchanter le langage.
Et puis bien sûr, je suis fascinée par les langues, les liens qu’elles entretiennent entre elles, la façon dont elles se transforment, évoluent, se prêtent des mots les unes aux autres. J’ai écrit mon premier album, Bou et les trois zours, dans un langage inventé mêlant mots d’autres langues, mots inventés, déformés, mots-valises… C’était un jeu et je l’ai écrit de façon intuitive, sans appliquer de méthode ou de projet bien clair.
J’aime aussi la lecture à haute voix, j’aime faire sonner les mots, et jouer avec les sons en général. L’audio m’intéresse de plus en plus. J’ai publié plusieurs livres audio avec les éditions Trois Petits Points. Le dernier, Patafloc et Patacrac, sous-titré « délicieux sons pour petites oreilles gourmandes » s’adresse aux tout petits et mêle comptines, textes, chansons, musique et sons du quotidien.
Je m’essaie de plus en plus à la prise de son et au montage, notamment lors de projets d’écriture avec les enfants, qui deviennent des projets sonores. Comme Radio Cabane, projet d’une résidence de création Transat cet été dans les Hautes-Alpes. Avec des enfants de centres de loisirs, on a imaginé et construit des cabanes en écrivant à chaque étape (projets, compte-rendu, fictions, poèmes) et j’ai réalisé quatre émissions avec les sons enregistrés et les textes lus par les enfants. (On peut les écouter ici : https://soundcloud.com/elsa-valentin-823951620/sets/radio-cabane)
Je ne sais pas vraiment d’où ça vient, mais cette passion pour les sons, les sonorités des mots et des textes ne semble pas prête de s’épuiser. C’est pour moi une source de créativité intarissable.
Chaprouchka, qui était sorti dans la même collection que Gallinella, était déjà illustré par Florie Saint-Val, pouvez-vous nous parler de votre collaboration ?
En fait c’est une collaboration assez large qui a donné naissance à cet album. Au départ, c’est une commande de DULALA (D’une langue à l’autre). J’ai rencontré cette association, qui promeut la diversité des langues et la valorisation des langues parlées dans les familles des enfants et de tous les plurilinguismes, lors du séminaire Babil Babel de l’Agence « Quand les livres relient ». On a tout de suite eu envie de travailler ensemble et plusieurs projets plurilingues sont nés, dont le livre audio Radio Linglangues co-édité par Dulala et Trois Petits Points.
La commande d’un Petit Chaperon Rouge revisité et plurilingue, pour leur mallette pédagogique Fabulala, m’a tout de suite enthousiasmée. Pour que je puisse entrer dans l’écriture, il fallait que les langues utilisées aient du sens pour moi, qu’elles me soient familières ou que je les aie côtoyées par des rencontres, des amis, des voyages. J’ai donc démarré avec l’anglais, l’italien, le créole capverdien, et le wolof, la langue maternelle de mon mari. J’ai ensuite fait appel à mes amis demandeurs d’asile : c’est ainsi que le zaghawa, le peul guinéen, le bambara, l’arabe, le landouma et le soussou ont fait leur apparition. Mon amie Satomi Ichikawa, autrice-illustratrice, m’a beaucoup aidée pour le japonais. D’autres amis m’ont apporté l’espagnol, l’occitan, le norvégien, l’allemand.
Tout l’enjeu de ce texte, c’était qu’il reste lisible et compréhensible malgré le nombre de langues qu’il contenait : il fallait s’appuyer sur la syntaxe et choisir avec soin des mots soit transparents, soit rendus évidents par le contexte, tout en étant faciles à lire et à prononcer. Et bien sûr il fallait aussi trouver le bon rythme, la musicalité, la fluidité. J’ai également joué sur les attendus d’un conte bien connu dans son déroulement mais aussi dans ses répliques incontournables, pour intégrer des mots dont le sens devait être donné en grande partie par le contexte.
Une fois l’histoire écrite et validée, Dulala s’est mis en quête d’un éditeur professionnel qui puisse assurer la direction artistique de l’album et lui donner une vie hors des réseaux de l’association. Syros, qui a une longue histoire avec le plurilinguisme, a apprécié et accepté le projet. J’ai demandé alors qu’on puisse tou·tes travailler en concertation sur les différentes étapes de la maquette, ce qui me semblait indispensable pour ce projet où les illustrations devaient intégrer des mots. Cette demande acceptée, l’illustratrice Florie Saint-Val a été choisie d’un commun accord et le projet l’a enthousiasmée elle aussi. S’en sont suivis des relectures concertées et de nombreux échanges triangulaires avec Dulala et Florie, pour inclure dans les illustrations des mots dans une vingtaine de langues et dans différents systèmes d’écriture. Des mots du texte mais aussi d’autres mots en rapport avec l’histoire qui faisaient sens dans les images. On a vraiment senti qu’on était plus créatives et plus subtiles en construisant cet album à plusieurs.
Intervenez-vous sur le travail des illustrateur·rices ?
Je ne dirais pas que « j’interviens » sur leur travail, mais plutôt qu’on est dans l’échange et parfois dans la co-création.
Il y a plusieurs cas de figure. Le plus réjouissant est de créer un album à deux, en faisant dialoguer texte et image et en pensant l’album comme un tout dès le début. Ça m’est arrivé avec Les Trésors d’Elinor, (éditions L’initiale) pour lequel j’ai travaillé avec la photographe Amandine Cau. J’ai écrit un texte en pensant à ses photos, elle a pris de nouvelles photos pour illustrer le texte, j’ai retravaillé le texte, et on a réfléchi à la façon de faire dialoguer texte et images sans que cela soit redondant : il fallait que les photos viennent prolonger et ponctuer le texte de chaque page, et pas dire la même chose.
Ça m’est arrivé à nouveau, plus récemment, en travaillant avec l’illustratrice Pascale Moutte-Baur sur un projet d’album plurilingue, Tourne la Terre, avant de le proposer à des éditeurs. Là aussi, on a construit ensemble et beaucoup modifié le projet au fur et à mesure, cherchant l’équilibre et la complémentarité entre mots et images, mais aussi un rythme, une progression, qui soient cohérents pour le texte comme pour les illustrations. J’apprends beaucoup avec elle, sur l’image en général et le fait que chaque signe, chaque trait, peut être porteur de sens.
Mais dans la plupart des cas, le texte est d’abord accepté par une maison d’édition, qui choisit ensuite un·e illustrateur·rice. Parfois on choisit ensemble et a minima je demande un droit de regard sur le choix. Et puis un dialogue s’instaure avec la personne qui illustre, d’abord sur l’esprit du texte, pour éviter les malentendus ou contre-sens. Et parfois la collaboration va plus loin, comme avec Florie dont j’ai parlé plus haut.
Où trouvez vous votre inspiration, comment naissent vos histoires ?
Je trouve l’inspiration dans la vie en général, autour de moi ou en m’intéressant à ce qui se passe dans le monde. Tout à coup une impression, une vague idée est là, chemine dans ma tête et demande à prendre forme, à sortir, à être mise en mots.
Ce besoin impérieux, cette quasi nécessité d’écrire reste toujours un mystère. Mais je peux dire que les deux moteurs de mon écriture sont d’une part le plaisir de jouer avec les mots et les langues, et d’autre part mon envie de partager ma vision du monde, et mon point de vue sur les sujets de société qui me touchent.
Qui sont vos premiers lecteur·rices ?
Mon mari et mes deux filles, ainsi qu’un petit cercle d’ami à qui j’envoie mes textes pour avoir leurs impressions.
Pour les livres audio avec Trois Petits Points, je montre dès le début mes premiers jets à mon éditrice, Marion Bossuat. On est tellement en phase que ses retours me font toujours avancer. Je me dis souvent « mais oui bien sûr, c’est exactement ça ! » Je n’ai pas à batailler pour défendre un point de vue ou expliquer l’intention, on se comprend vite, et on arrive à se convaincre l’une l’autre des points qui nous tiennent à cœur, car nos sensibilités et nos valeurs sont très proches. Une telle complicité avec une éditrice est rare et précieuse.
Pouvez-vous nous raconter votre parcours ?
J’ai fait des études de lettres à Paris et à Grenoble, puis je suis devenue professeur des écoles dans les Hautes-Alpes. Les pédagogies alternatives m’ont passionnée, en particulier les pédagogies de la lecture et de l’écriture, avec l’AFL (Association Française pour la Lecture) qui base l’apprentissage sur de « vrais » textes contenant de la complexité et de l’implicite, c’est-à-dire sur des textes de littérature jeunesse.
J’ai publié mon premier album, Bou et les trois zours, en 2007, après avoir enseigné deux ans au Cap-Vert dans une petite école française. C’est pour cela qu’on y trouve du créole cap-verdien et du wolof. Depuis, j’ai publié une quinzaine d’albums et de livres audio.
En 2016 j’ai arrêté l’enseignement, car il devenait difficile de m’investir à fond dans mes deux métiers. Je n’étais pas fâchée de quitter l’institution scolaire, sa normativité et ses injonctions académiques, mais je suis toujours heureuse de retourner dans les classes pour des projets d’écriture.
Quelles étaient vos lectures d’enfant, d’adolescente ?
J’ai lu et relu La belle lisse poire du Prince de Motordu, de Pef, et tout en tas d’albums car ma mère était bibliothécaire. Les Trois brigands, de Tomi Ungerer était l’un de mes préférés. Puis des romans bien sûr. La série des Moumines, de l’autrice et dessinatrice finlandaise Tove Jansson m’a beaucoup marqué et je les relis avec plaisir encore maintenant, y découvrant à chaque fois une nouvelle profondeur de sens.
J’ai lu beaucoup de poésie pendant mes études : Henri Michaux, Desnos, Guillevic, Norge et Jacques Prévert bien sûr !
D’autres livres à sortir bientôt ?
Une histoire dans le Pomme d’Api de novembre, Les trois petits chonchons, encore une ré-écriture de conte. (On peut l’écouter sur Radio Pomme d’Api, ici : https://www.pommedapi.com/radio-et-podcasts/la-grande-histoire-a-ecouter-de-pomme-dapi).
L’album dont j’ai parlé plus haut, Tourne la Terre, illustré par Pascale Moutte-Baur, sortira au printemps prochain aux éditions l’Initiale.
Poèmes sucrés de mon enfance, co-écrit avec deux amis du Darfour exilés en France, Assam Mohammed et Alzbeer Suliman, est en préparation aux éditions Le Port a Jauni. Ce sera un album bilingue franco-arabe.
Et puis encore des projets en cours qui paraîtront à l’automne 2022 : un nouvel album plurilingue chez Syros et un livre audio poétique et musical sur les émotions du Jazz chez Trois Petits Points.
Bibliographie sélective :
- Gallinella, petite poule rossa, album illustré par Florie Saint-Val, Syros (2021).
- Chaprouchka, album illustré par Florie Saint-Val, Syros (2020).
- Droits de l’Enfant, chaud devant !, CD, Trois Petits Points (2020), que nous avons chroniqué ici.
- Zette et Zotte à l’uzine, album illustré par Fabienne Cinquin, L’atelier du Poisson Soluble (2018), que nous avons chroniqué ici.
- Mina en juin, album illustré par Lydie Sabourin, Éditions Beurre Salé (2018).
- Contes d’Afrique de l’Ouest, CD, Trois Petit Points (2018), que nous avons chroniqué ici.
- Le fabuleux voyage d’Aminta Polka, CD, Trois Petits Points (2018), que nous avons chroniqué ici.
- À la mode de chez Lou, album illustré par Lydie Sabourin, Éditions du Larzac (2017).
- Ours et Gouttes, album illustré par Ilya Green, Didier Jeunesse (2017).
- Les trésors d’Elinor, album illustré par Amandine Cau, L’initiale (2015), que nous avons chroniqué ici.
- Le garçon qui voulait se déguiser en reine, album illustré par Sandra Desmazières, L’initiale (2014), que nous avons chroniqué ici.
- Le déjeunite de Madame Mouche, illustré par Fabienne Cinquin, L’atelier du Poisson soluble (2013).
- Derrière le mur, album illustré par Isabelle Carrier, Alice (2010).
- Bou et les zours, album illustré par Ilya Green, L’atelier du Poisson Soluble (2008).
Quand je crée… Florie Saint-Val
Le processus de création est quelque chose d’étrange pour les gens qui ne sont pas créateur·trice·s eux-mêmes. Comment viennent les idées ? Et est-ce que les auteur·trice·s peuvent écrire dans le métro ? Les illustrateur·trice·s, dessiner dans leur salon devant la télé ? Peut-on créer avec des enfants qui courent à côté ? Faut-il de la musique ou du silence complet ? Régulièrement, nous demandons à des auteur·trice·s et/ou illustrateur·trice·s que nous aimons de nous parler de comment et où ils·elles créent. Cette semaine, c’est Florie Saint-Val qui nous parle de quand elle crée.
Les idées arrivent rarement alors que je suis assise sagement à mon bureau. Elles s’invitent au hasard, au cours d’une discussion, pendant les courses, en regardant une série, des gens dans la rue…
À ce moment-là, je dessine ou j’écris sur mon carnet de poche, sur un quelconque papier ou sur mon téléphone.
Parfois, quand l’une de ces notes me titille et peut donner lieu à un projet, je reporte le gribouilli de départ que moi seule peut lire sur un carnet plus grand, où je pousse mon croquis, mon écrit jusqu’à ce que «l’idée» soit enfin calée, prête à une mise en forme.
Je réalise alors l’image «au propre», au trait de critérium et au format définitif. Le crayonné, étape décisive est la fondation. Si quelque chose cloche, la couleur n’y fera rien, ça clochera !
Là, je suis concentrée, dans mon souci d’une perfection bien subjective jusqu’à me dire «ok c’est bon, n’y touche plus».
Je peux alors écouter de la musique comme fond sonore. Dans le temps d’écriture par contre, je préfère le silence voire la solitude.
Lorsque je passe à la couleur, je suis tranquille et me laisse guider par ma base crayonnée. Ce n’est plus la même concentration. Celle-ci est stimulée au contraire par l’écoute d’une émission de radio (j’aime bien les créations arte radio), un bavardage parallèle, une musique forte. J’écoute des musiques très variées, souvent en boucle, un même artiste ou un même disque pendant tout un projet. En ce moment, c’est la mélancolie de Nick Cave qui accompagne mes personnages colorés, ça contraste bien !
Je dessine chez moi ou dans mon atelier, à mon rythme. Une tasse de café m’accompagne toute la matinée. Bonnet sur la tête en hiver pour garder les idées au chaud. Tant que dure un projet, il y en a partout sur mon bureau et j’ai besoin de retrouver ce bazar chaque jour pour ne pas couper le fil, avant de refaire place nette et d’entamer un nouveau cycle. Je peux travailler très longtemps d’affilée. Pour sortir de ma bulle, m’aérer l’esprit, je fais une vaisselle ou je sors faire des courses.
J’essaie de ne pas laisser passer une envie de dessiner. À n’importe quel moment, si elle survient, je peux m’y mettre sans prévenir sur un coin de table.
Florie Saint-Val est autrice et illustratrice. Elle vient d’illustrer un texte d’Elsa Valentin, Gallinella, petite poule rossa, sorti chez Syros (voir ci-dessous).
Bibliographie :
- Gallinella, petite poule rossa, illustration d’un texte d’Elsa Valentin, Syros (2021).
- Chaprouchka, illustration d’un texte d’Elsa Valentin, Syros (2021), que nous avons chroniqué ici.
- Sacha le Pêcheur, texte et illustrations, Les Fourmis Rouges (2019) que nous avons chroniqué ici.
- Otto, illustration d’un texte d’Étienne Exbrayat, Éditions MeMo (2017).
- Planète Bidule, illustration d’un texte de Françoise de Guibert, Mango (2017).
- Coccinelle et les copains du jardin, texte et illustrations, MeMo (2016).
- Toc-Toc ville !, texte et illustrations, Éditions MeMo (2015).
- Ça roule dino ?, texte et illustrations, MeMo (2016).
- La saga des petits radis, illustration d’un texte de Françoise Morvan, Éditions MeMo (2013).
- Promenade sous la mer, texte et illustrations, Le Baron Perché (2012).
- Le concert de la savane, texte et illustrations, Le Baron Perché (2012).
- Mon voyage dans la maison, texte et illustrations, MeMo (2011).
- Pique-nique papilles — le domino des feuilles, texte et illustrations, MeMo (2011).
- La petite fabrique d’illustration potentielle, texte et illustrations, Le Baron Perché (2010).
Retrouvez Florie Saint-Val sur son site et sur son compte Instagram.
Aimait la littérature jeunesse bien avant d’avoir des enfants mais a attendu d’en avoir pour créer La mare aux mots. Goût particulier pour les livres pas gnangnan à l’humour qui pique !