Une fois par mois, avec Véronique Soulé, nous mettons en avant deux invité·es lié·es par un livre. Exceptionnellement, ce n’est pas vraiment un livre mais bien plus, car cette fois-ci, c’est l’auteur Carl Norac que j’ai interviewé et Véronique a consacré son Du tac au tac, sa pastille sonore, à l’une de ses principales éditrices, Michèle Moreau des éditions Didier Jeunesse. Bonne lecture, bonne écoute et bon mercredi !
L’interview du mercredi : Carl Norac
Toute personne qui lit de la littérature jeunesse connaît forcément l’un de vos livres, mais vous, on vous connaît peu… pouvez-vous nous parler de votre parcours ?
Un jour, quelqu’un m’a dit, fort surpris, au Salon de Montreuil. « Ah c’est vous ? Vous n’avez pas du tout le physique de vos livres ». Certains de mes livres sont noirs, voyageurs, d’autres fort tendres ou fragiles. Elle m’imaginait frêle et elle voit soudain un ours. Je viens d’une famille aux épaules larges, bûcherons, mineurs, tailleurs de pierre, boxeurs, mais aussi par exemple avec une grand-mère adorée qui travaillait dans une usine à filer le coton. Un magnifique film, « Daens » de Styn Conninx, montra son travail. Je suis bâti dans cette argile-là, celle de mon Hainaut. Gamin, j’inventais des histoires sur un terril près de Mons et puis dans une forêt où je suis parti habiter avec mes parents. Je n’ai jamais imaginé une autre issue que l’écriture. Je fus enseignant, bibliothécaire un peu vagabond, avec cœur, mais dès l’adolescence, tous mes rêves étaient porteurs d’encre. Je commençai par écrire surtout des poèmes en littérature générale, mais peu à peu, la littérature jeunesse m’a aussi attiré irrésistiblement. Un conte en album est assez proche du poème à mes yeux. Peu de mots, une musique nécessaire, tenter d’aller vers un essentiel, laisser quelques silences aussi. Ce fut très long avant que je vive de mes livres et cette liberté-là est toujours à reconquérir. Mais je me lève le matin avec un simple bout de phrase, en espérant qu’il grandira au-delà de son point, deviendra poème ou histoire. Est-ce d’avoir grandi dans un milieu d’artistes ? Sans doute, mais je crois que depuis l’enfance, écrire est un acte pour moi qui fait partie du jour, de la nuit, comme se nourrir, marcher, respirer. Une forme d’évidence qui ne m’a pas enlevé tous mes doutes à certains moments, mais m’aide beaucoup quand même à ne jamais perdre du temps à gamberger ! Le parcours dont vous parlez est un sentier de plus de trente ans aujourd’hui, avec posés plus de cent livres, la merveille surtout que l’un ou l’autre existe dans une autre langue, plus d’une quarantaine. Je ne dis pas cela par prétention, mais avec émerveillement : enfant, j’écrivais en rêvant que mes livres partent en voyage. C’était une pensée si improbable à mes yeux, mais si chaude, puissante. Un peu comme si on pliait un bateau de papier et que soudain, il part vraiment voguer sur la mer !
Vous êtes le fils d’un grand écrivain, Pierre Coran, que vous a-t-il transmis ? A-t-il influencé votre écriture ?
Un père poète, une mère comédienne, tous deux enseignants comme je le serai plus tard. Une vie en forêt, sereine. L’image peut sembler fort idyllique, et elle l’est. Je dis souvent que, même quand la maison en moi vacille un peu, je sais que mes fondations sont solides, à savoir l’enfance. Enfance dans un quartier populaire et ensuite oui, en un pays d’arbres. A l’âge où l’on n’a pas appris à écrire, j’observe la main de mon père qui écrit, j’apprends qu’écrire est aussi un journal de gestes. Je le pense toujours aujourd’hui. Aussi avec ma mère comédienne Irène Coran, spécialisée dans les spectacles de poésie, nous partons le week-end sur les chemins : tous deux possédaient en effet un théâtre de marionnettes itinérant. J’y jouais d’ailleurs, dès l’âge de douze ans : mon premier emploi ! Au fil des années, je découvre la poésie de mon père, Pierre Coran qui, on le sait très peu, est probablement le poète vivant non seulement belge, mais aussi francophone le plus lu. Son édition de « Jaffabulles », qui reçut du temps de Jack Lang le Grand prix de la poésie pour la jeunesse à Paris, a été rééditée par le livre de poche Hachette au fil du temps sous six couvertures différentes ! Qui sait qu’il est également le seul poète belge vivant dans la plus célèbre collection de poésie aux Etats-Unis ? Mon père a en quelque sorte pour devise cette phrase de Victor Hugo : « Les mots sont des êtres vivants ». Il aime jongler avec les mots et quand j’essaie de le faire en poésie, je lui dois fortement cette habitude. Mon pseudonyme est l’anagramme du sien et si j’ai décidé cela quand j’avais 18 ans, ce n’est pas un hasard : montrer ce lien que je revendique, aussi bien sûr nos différences. Par exemple, mon père écrit dans le calme de sa forêt au milieu des chants d’oiseaux qu’il nourrit journellement et qui viennent chaque matin le voir. Moi, par contre, j’aime écrire dans les cafés, les rues, les trains. Cela peut sembler étrange mais le bruit, les conversations, le vacarme même m’aident à me plonger dans l’écriture. Comme si j’avais ce besoin viscéral d’être dans la vie, à portée du souffle des autres pour trouver le mien. Mon père par ailleurs a écrit peu de recueils de poésie pour adultes, mais plusieurs romans à succès. Pour ma part, j’ai le souffle court, je ne suis pas romancier. Je préfère les esquifs aux paquebots. Enfant, je fis de la compétition en courant le 400 mètres. Quelle belle distance ! Jamais je ne fus attiré par le marathon, mais j’admire ceux qui s’y adonnent.
Comment naissent vos histoires ?
La plupart du temps d’un moment vécu que je transforme complètement ensuite, une graine de réel à semer pour espérer voir jaillir une plante imaginaire. Ce peut être un souvenir affectif que je ne peux oublier. Mais nul autre ne pourra deviner car, pudiquement, je cacherai l’émotion derrière un personnage. Par exemple, si je cite deux histoires où il s’agit d’une quête de guérison, « L’espoir pélican » et « Asha » : dans le premier cas, je répondais à une promesse faite à une petite fille sénégalaise d’écrire une histoire où sa mère guérit plus vite ; dans le second cas, j’exprime l’angoisse de la maladie d’une personne très proche, mais en me projetant en Inde à travers le voyage d’une fillette de ce pays. Je lui fais exprimer mes sentiments, mais si je ne vous le disais pas, comment savoir qu’elle s’exprime en mon nom, sur mon présent de l’époque ? Généralement, j’essaie que l’histoire vienne d’elle-même, avec le naturel du poème qui arrive par devers vous, par surprise. J’ai constaté que je trouve peu d’idées à la maison. Comme si j’attendais trop et que l’imprévu ne se donnera que sur le chemin. J’ai remarqué que quand je pars en voyage, je reviens toujours avec une histoire qui se passe à l’endroit précis où j’étais, souvent en Asie ou en Amérique du Nord. Souvent, c’est clairement montré, pas toujours. Ainsi, pour « Sentimento » que j’écrivis à la demande de Rebecca Dautremer qui voulait un récit très triste, il n’est dit nulle part que, dans ma tête, nous étions dans le Troms, au nord de la Norvège. Cela me fait penser à un autre mode de naissance des livres : le défi d’une ou d’un artiste qui vient me trouver avec un rêve précis. Pour « Vent d’hiver », paru l’an dernier à La joie de lire, Gerda Dendooven m’avait proposé d’écrire quarante histoires personnifiant l’hiver et elle avait déjà réalisé quelques images en exemple pour m’inspirer. Quand je proposai à Kitty Crowther « Le Père Noël m’a écrit » pour Pastel, elle accepta à la condition que j’ajoute des jardins, des fleurs car elle avait forte envie d’en dessiner. « Monstre ne me mange pas », toujours chez Pastel, est en quelque sorte une commande de Carll Cneut : il m’avait dit que tout illustrateur veut un jour dessiner SON livre de monstre et me confia la tâche d’inventer l’histoire du sien. Un autre cas fut celui du grand illustrateur italien Beppe Giacobbe : notre livre qui parut au Rouergue, « Tête en l’air », est basé sur un de ses cauchemars, qu’il m’a raconté, où il s’était levé un matin en ayant provisoirement égaré sa tête et le condamnant à penser avec son corps! Enfin, il y a les livres cd qui correspondent au fait que j’aime écrire en écoutant de la musique : mélodie et force des notes s’installent autour de moi, en moi et je tente de les dire. D’attraper un peu de leur envol, de leurs itinéraires.
Vos textes sont souvent illustrés par de grands noms de l’illustration, quel est votre regard sur ces choix ? Parlez-nous de la façon dont vous découvrez les dessins qui illustrent vos mots. Intervenez-vous sur leur travail ?
Je suis amoureux des illustrations. J’en ai une grande collection, de dessins victoriens anglais à nos jours. Trouver trace de celles et ceux qui vous ont traversé : j’ai tenté de trouver un dessin original de chacun. Tomi Ungerer, Saul Steinberg, Anthony Browne ou Benjamin Rabier. Ce qui découle de cette passion est le fait que j’essaie toujours de pouvoir choisir mon illustratrice ou illustrateur. Si j’écris une histoire que je rêve dans un style particulier, il m’arrive de contacter l’artiste avant d’en parler à mon éditrice. Je n’interviens pas du tout par contre dans le travail de l’autre, sauf si elle/lui me le demande. Carll Cneut a dit un jour que ce qu’il aimait chez moi, c’est que je « donne » vraiment mon texte. L‘important pour moi est vraiment que mes mots puissent librement traverser l’imaginaire de quelqu’un d’autre. D’ailleurs, le moment qui me touche le plus et que j’attends avec impatience, ce n’est pas quand le livre paraît, mais celui où je découvre les premiers dessins ou esquisses, ce passage toujours magique où vos personnages se mettent à vivre sur du papier, dans le style d’une personne dont vous aimez les traits, les angles, les surprises. Bien sûr, il arrive aussi que ce soit l’éditrice ou l’éditeur qui me propose une collaboration, comme très récemment pour « Le carnaval des animaux sud-américains » avec la grande dame de la gravure sur bois, May Angeli. A d’autres moments, je fais venir vers une maison d’édition un(e) artiste qui leur était inconnu(e). Ce fut le cas du québécois Stéphane Poulin pour Pastel ou Sarbacane par exemple.
Quelles étaient vos lectures d’enfant, d’adolescent ?
Au tout début, il y eut Andersen. Bien sûr, aussi la poésie de mon père comme celle de poètes pouvant être lus dès l’enfance, en particulier de ceux qui étaient en correspondance avec mon père, Raymond Queneau, Achille Chavée ou Norge. Et Prévert qui était dans mon enfance vénéré par toute la famille ( il l’est toujours ). Puis vinrent les envies de voyage, irrépressibles dans mon imaginaire de gosse et d’ado, surtout Jack London ( ma passion pour le pôle est née de là ). Aussi la manie, vivant sans frère ni sœur en forêt, de lire tout et tout le temps. J’ai dévoré la bibliothèque parentale. Je dis cela avec sourire aux lèvres et sans nulle prétention, mais sans tout bien comprendre, j’ai lu Nietzche ou Kafka très jeune, puis un été d’un coup tous les Rougon Macquart de Zola. Cette forme de boulimie joyeuse m’est restée. Comme un défi parfois : me confronter à un visage que je devine derrière les pages. Et Boris Vian. Je n’ai écrit dans ma vie qu’un seul roman, à dix-huit ans, hommage à Vian : il est toujours dans le même tiroir. J’avais alors 17 ans et mon dieu, avec Henri Michaux et ses voyages incroyables, était bien Vian. Je lus même ses chroniques de jazz sans avoir rien écouté à l’époque de ces musiques. Je me suis bien rattrapé depuis.
Quel regard avez-vous sur l’édition jeunesse aujourd’hui, gardez-vous un œil sur les ouvrages de vos confrères et consœurs ?
Je suis passionné de littérature jeunesse et j’achète souvent des albums. Parce les écrivains me transcendent, comme Jürg Schübiger par exemple que je rencontrai une fois et qui est un génie méconnu à mes yeux. Ou alors parce que je suis subjugué par l’illustration, le miracle faisant que parfois, j’ai pu rencontrer mes idoles, comme quand, de façon incroyable, Quentin Blake se proposa de m’interviewer pour une soirée à l’Ambassade de France à Londres ! J’avais tant de questions toutes humbles à lui poser, moi : le monde en l’envers ! Plusieurs fois, je suis parti à la fameuse Foire de Bologne, avec l’intention toute simple de m’imprégner d’illustrations, de découvrir aussi en tant que lecteur de nouveaux talents. Parfois, je ressens comme un enfant une profonde émotion, comme récemment avec « Parler avec les arbres » de Sara Donati au Rouergue tant il correspond merveilleusement à un jeu que j’avais à 8 ou 10 ans dans ma forêt. Il y a également des artistes dont j’achète systématiquement les albums, ainsi Gilles Bachelet et aussi Béatrice Alemagna. J’étais touché que tous deux participent à « Je t’emmène en voyage » chez A pas de loups, cet album qui a réuni avec moi un fantastique collectif d’illustrateurs que j’admire.
Quelques mots sur vos prochains ouvrages ?
Deux livres qui me sont chers sont parus au mois de février 2021, un important livre de poèmes « Un verre d’eau glacée » ( Editions Le Taillis Pré ) et un livre cd chez Didier Jeunesse « Le carnaval des animaux sud-américains », une fable sur l’histoire de cette région, avec de grands artistes et une musique contemporaine de l’argentin Ezequiel Spucches. Il s’agit aussi d’un spectacle programmé en avril à la Philharmonie de Paris. Ensuite viendront deux livres fin de cette année pour Pastel dont je n’ai encore parlé à personne et dont je ne peux dire aujourd’hui que quelques mots en confidence avec vous. Un conte médiéval traité un peu à la Monty Python avec une jeune illustratrice très douée que j’ai rencontrée, Juliette Barbanègre. Et un autre livre dont je rêvais depuis si longtemps, des poèmes qui seront illustrés par une des plus grandes illustratrices et que j’admire depuis de nombreuses années, Anne Herbauts. Un jour viendra aussi un album avec Gaya Wisniewski, mais là le secret ne peut être éventé. J’ai seulement le plaisir de dire que le thème est l’ami imaginaire et que nous le concevons au fil du temps d’une façon fort inhabituelle, en puzzle d’idées, d’images, par mail, sur de nombreux mois, comme quelqu’un que l’on rencontre de temps à autre et dont on donne des nouvelles ! De fait, au fil du temps, je suis persuadé que notre personnage existe vraiment ! Bientôt, un autre album conçu d’une manière fort inhabituelle paraîtra : « Avenue du rêve d’or » (édité à la fois par la Province de Hainaut et A pas de loups ), entièrement écrit par moi dehors dix jours durant dans cette avenue qui existe à La Louvière et en compagnie de Carole Chaix qui a passé ces mêmes dix jours à dessiner au même endroit et en superbe complicité. Ce projet est né au départ d’une bibliothèque et ce fut une collaboration magnifique. Au fil du temps, j’aime essayer de concevoir des livres qui sont ainsi des chemins surprenants. Car, dans la vie, quel que soit votre métier ou votre passion, il est essentiel, au risque de se tromper, d’arriver encore à se surprendre ! Je dis souvent aux enfants qu’un poème, c’est l’oiseau qui aura toujours une seconde d’avance sur vous quand vous voulez le saisir. Ou cet arrêt de tram juste après celui où vous vous arrêtez, un inconnu à portée de nos pas et de nos paroles.
Bibliographie sélective :
- Le Carnaval des animaux sud-américains, livre-CD illustré par May Angeli, Didier Jeunesse (2020).
- Lucky Joey, album illustré par Stéphane Poulain, L’école des Loisirs (2020), que nous avons chroniqué ici.
- Happy Jazz, livre-CD illustré par Ilya Green, Didier Jeunesse (2019), que nous avons chroniqué ici.
- Je t’emmène en voyage, album illustré par un collectif, À pas de loups (2019), que nous avons chroniqué ici.
- Swing Café Texte, livre-CD illustré par Rebecca Dautremer, Didier Jeunesse (2019), que nous avons chroniqué ici.
- La piscine magique, album illustré par Clothilde Delacroix, Didier Jeunesse (2017), que nous avons chroniqué ici.
- Poèmes pour mieux rêver ensemble, poèmes illustrés par Géraldine Alibeu, Actes Sud Junior (2017).
- Le nid de jean, album illustré par Christian Voltz, Pastel (2016).
- Les saisons de Vivaldi : Piazzolla, livre-CD illustré par Laurent Corvaisier, Little Village (2016).
- Petits Poèmes pour passer le temps, poèmes illustrés par Kitty Crowther, Didier Jeunesse (2016), que nous avons chroniqué ici.
- Rue des amours, album illustré par Carole Chaix, À pas de loups (2016), que nous avons chroniqué ici.
- Sorcière blanche, album illustré par Herbéra, À pas de loups (2016), que nous avons chroniqué ici.
- Le noir quart d’heure, album illustré par Emmanuelle Eeckhout, Pastel (2015).
- Bazar Circus, livre-CD illustré par Isabelle Chatellard Didier Jeunesse (2013), que nous avons chroniqué ici.
- Petites histoires pour rêver dans sa poche, album illustré par Thomas Baas, Sarbacane (2011), que nous avons chroniqué ici.
- Raja, album illustré par Aurélia Fronty, Didier Jeunesse (2009), que nous avons chroniqué ici.
- Le petit sorcier de la pluie, album illustré par Anne-Catherine de Boel, Pastel (2006).
- Monsieur Satie : L’homme qui avait un petit piano dans la tête, Livre-CD illustré par Élodie Nouhen, Didier Jeunesse (2006).
- Les mots doux, album illustré par Claude K. Dubois, Pastel (1995).
Du tac au tac… Michèle Moreau
Une fois par mois, Véronique Soulé (de l’émission Écoute, il y a un éléphant dans le jardin) nous propose une capsule sonore, Du tac au tac. Avec la complicité du comédien Lionel Chenail, elle pose des questions (im)pertinentes à un·e invité·e que nous avons déjà reçu·e sur La mare aux mots. Aujourd’hui, c’est Michèle Moreau qui répond à ses questions.
Michèle Moreau est éditrice (Didier Jeunesse). Parmi nos dernières chroniques de livres Didier Jeunesse :
- Petite fille et le loup, texte d’Agnès Hollard, illustré par Rémi Saillard (2020), que nous avons chroniqué ici.
- La grosse grattouille, de Victoria Cassanell (2020), que nous avons chroniqué ici.
- Le portrait de Lapin, texte d’Emmanuel Trédez, illustré par Delphine Jacquot (2020), que nous avons chroniqué ici.
- Ours et les choses, d’Andrée Prigent (2020), que nous avons chroniqué ici.
- Familles, de Georgette (2020), que nous avons chroniqué ici.
- Bateau sur l’eau, de Martine Bourre (2020), que nous avons chroniqué ici.
- La fée sous mon lit, de Rosalinde Bonnet (2020), que nous avons chroniqué ici.
- Pompon gardien de phare, de Laëtitia Le Saux (2020), que nous avons chroniqué ici.
- 7 rue des Écolos, tome 1 — On n’est pas nés pour obéir, texte de Sophie Dieuaide, illustré par Chloé Vétel (2020), que nous avons chroniqué ici.
- Des bleus au cartable, de Muriel Zürcher (2020), que nous avons chroniqué ici.
- Tout seul ?, de Rosemary Shojaie (2020), que nous avons chroniqué ici.
- L’arrivée des Capybaras, d’Alfredo Soderguit (2020), que nous avons chroniqué ici.
- La polenta de Caterina et Coq Doré, de Debora Di Gilio, illustré par Anne-Lise Boutin (2019), que nous avons chroniqué ici.
Aimait la littérature jeunesse bien avant d’avoir des enfants mais a attendu d’en avoir pour créer La mare aux mots. Goût particulier pour les livres pas gnangnan à l’humour qui pique !